Après les prières et les numéros culturels d’ouverture du Congrès, le Président du parti CNDD-FDD, Pascal Nyabenda, s’est présenté devant une assemblée enthousiaste de Bagumyabanga et différents invités pour livrer un discours bilan des quatre ans de sa présidence.
L’Honorable Pascal Nyabenda s’est félicité de la consolidation, la détermination et la maturité du parti CNDD-FDD qui les ont conduit à un grand triomphe lors des élections générales de 2015.
Il n’a pas manqué de remercier les Bagumyabanga pour la sérénité, le patriotisme et l’unité dont ils ont fait preuve pendant les périodes de turbulences qu’a traversées le Burundi, notamment lors de la tentative de coup d’État : » L’on se souviendra toujours de 2015 comme l’année de tous les dangers pour notre parti CNDD-FDD et pour notre pays en particulier, mais surtout 2015 aura prouvé au monde entier que nous sommes un grand parti. Aussi, n’eût été la bravoure et le dévouement des Burundais, et plus remarquablement le patriotisme et la loyauté des corps de Défense et de Sécurité, le Burundi aurait sombré. Nous saluons leur courage car grâce à Dieu le Burundi a tenu bon, et tiendra toujours bon. »
Honorable Pascal Nyabenda a ensuite brossé le tableau des réalisations du parti CNDD-FDD dans différents domaines, au cours des quatre dernières années.
Il s’est en effet félicité du nombre d’adhérents qui ne cesse d’augmenter (100.000 nouveaux en quelques mois), ce qui témoigne de l’expansion de l’idéologie et de la culture du Parti CNDD-FDD.
C’est au cours de son discours que le Président du parti a déclaré ouvertes les activités du Congrès extraordinaire du CNDD-FDD dont il a présenté les principales missions:
Analyse et adoption des textes régissant le parti
Analyse et adoption des nouvelles orientations politiques, sociales, et économiques adaptées au contexte actuel (Vision 2020)
Mise en place de nouveaux organes dirigeants.
En concluant son discours, l’Honorable Pascal Nyabenda a rendu hommage à tous ses collaborateurs pour le travail abattu en équipe et les progrès réalisés. Il a tenu à faire un mea culpa auprès de ceux qui auraient été contrariés par tel ou tel autre propos ou action, rappelant que l’exercice du pouvoir n’est pas sans difficultés.