Cette image du maître du Rwanda à la conférence sur l’agriculture à Nairobi le 7 Septembre 2016, raconte toute l’histoire. Visiblement, cet homme est malade – même le partisan le plus dévoué peut le remarquer. Voici un homme désespéré qui a plongé son régime de poigne de fer dans la pire des crises auto-infligées.
L’emprise de Kagame sur le Rwanda se resserre de jour en jour, il élimine, exile, et emprisonne toutes sortes de personnes.
Maintenant, cette folie ravageuse a atteint l’intérieur même de sa propre maison – sa femme, Madame Jeannette Nyiramongi a disparu de l’espace public. Avant cela, Nyiramongi était littéralement devenue co-dirigeante du Rwanda. Soudain, elle disparaît; et ses anciens confidents sont sans cérémonie démis de leurs fonctions et confinés dans ce qu’il faut bel et bien appeler résidence surveillée. Quant à Eugène Gasana, ancien ambassadeur du Rwanda à l’ONU et un des principaux copains des Kagame; il a pris une destination inconnue à l’étranger plutôt que de retourner au Rwanda.
Les actions de Kagame defient toute logique. Pourrait-il être frappé d’une maladie mentale? Si oui, il ne serait pas le premier dirigeant de l’ère moderne à souffrir de ces maux.
Les dirigeants élus ou dictatoriaux souffrant de troubles mentaux dans une certaine mesure, abondent. Certes, le diagnostic de dysfonctionnement psychologique ou une maladie mentale aiguë est problématique étant donné que nous ne sommes pas au courant de l’évaluation clinique formelle du maître du Rwanda. En effet, certains personnes qui me lisent pourraient prétendre que je suis en train d’écrire cette histoire , parce que je suis partial en raison des motivations politiques ou aversion personnelle envers cet homme.
Ceux qui prennent une telle position doit faire face à la dure réalité des faits. Comment, par exemple, pourrions-nous expliquer l’histoire récente – 2013-2016 – où presque tous les anciens confidents proches de Kagame sont maintenant ses victimes, y compris, évidemment, sa propre femme? Certaines des actions dans cette phase devrait inquiéter même les plus irréductibles supporters de Kagame. Peut-être l’acte le plus laid et le plus cruel a été le meurtre du médecin personnel de Kagame – Dr Emmanuel Gasakure – dans un poste de police. Est-il mort parce qu’il connaissait les antécédents médicaux de Kagame?
Ce que nous assistons au Rwanda est la mise à nue finale d’une soi-disante «nouvelle race de leader africain » de ce que le maître du Rwanda est vraiment. Un dictateur isolé et mentalement instable à la tête de l’un des régimes dictatoriaux les plus haïs et redoutés de tous les temps. Le nom Kagame est maintenant synonyme de peur non seulement au Rwanda, mais en RD Congo, au Burundi, et de la diaspora des communautés rwandaises à travers le monde.
Tôt ou tard le Rwanda payera un lourd tribut, comme le font d’autres pays dirigés par des dictateurs mentalement instables. Dans ce cas, Kagame se confond avec l’Etat rwandais. Sa chute provoquera le plongeon de l’Etat rwandais.
Par David Himbara
traduit de l’anglais par Bisisa