Le président burundais Pierre Nkurunziza a promulgué mardi la loi prévoyant que son pays se retire de la Cour pénale internationale (CPI), et il ne reste maintenant plus au 14721699_650439608472365_2239010281240479079_n.jpgBurundi qu’à en notifier l’ONU pour lancer formellement le processus.

Le président burundais a signé mardi la loi du 18 octobre « portant retrait de la République du Burundi du statut de Rome », traité fondateur de la CPI, selon une copie du document que s’est procurée l’AFP.

Le Parlement burundais avait voté massivement le 12 octobre en faveur du projet de loi. Le Burundi, qui avait signé le statut de Rome en janvier 1999 et l’avait ratifié en septembre 2004, pourrait ainsi devenir le premier pays à se retirer de la CPI.

Il doit maintenant notifier le secrétaire général des Nations unies de sa décision. Le retrait prendra effet un an après la date à laquelle la notification aura été reçue.

Le pouvoir burundais voit dans la CPI un « moyen politique » utilisé par la communauté internationale pour « opprimer les pays africains », se faisant l’écho de critiques récurrentes de certains pays africains contre la CPI.

(AFP 18/10/16)