Le ministre de l’Eau, de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de l’Urbanisme, Emmanuel Niyonkuru, est parti mardi pour Marrakech au Maroc où il participera à la Conférence préparatoire de la 22ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22).

« Ce qui nous intéresse beaucoup, ce sera la mobilisation des fonds pour le financement des projets qui ont été élaborés par le Burundi et qui ont été soumis à la Convention-cadre pour qu’ils puissent être programmés pour la mobilisation des fonds », a indiqué le ministre Emmanuel Niyonkuru au cours d’une conférence de presse.

Il a fait savoir que le Burundi a soumis à la partie marocaine qui prépare la COP22 cinq chantiers à savoir la mise en place des mécanismes de protection des ressources en eau et de la stabilisation de la dynamique pluviale de la région Mirwa, la protection du lac Rwihinda, l’assainissement du littoral du lac Tanganyika, le suivi de la qualité des cours d’eau et des lacs du Burundi ainsi que la promotion de la gestion des déchets solides dans les centres urbains.

Il a fait remarquer que ce sont des projets additionnels qui ont été demandés par le royaume du Maroc à côté des autres projets qui se comptent à au moins une quinzaine qui ont été préparés dans le même cadre de la COP22.

« Maintenant, la conférence sera une conférence d’action de mise en œuvre de ce que nous avons promis à la planète Terre lors de la COP21 à Paris », a noté le ministre E.Niyonkuru.

Il a indiqué qu’à Paris, les chefs d’Etat et de gouvernement sont convenus sur le principe de Grand Pollueur/Grand Payeur, les pays industrialisés ayant accepté de payer plus pour compenser les pertes que subissent les pays pauvres sur le plan climatique à cause de l’industrialisation des pays développés.

Cette Conférence de la COP22 qui se tiendra jusqu’au 18 novembre courant a été ouverte lundi le 7 novembre à Marrakech, au Maroc.

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