Comme en 1962,1965 comme en 1993, ce n’est pas en 2016 qu’il faut changer les formules qui gagnent.
En 1962, l’assassinat du prince Louis Rwagasore-, élu du peuple Murundi et fils du roi Mwambutsa Bangiricenge. Nous sommes encore sous tutelle belge. On se rappellera juste en passant que la Belgique n’avait en aucun cas la volonté de restituer l’administration au Burundais ,dans la campagne qui s’est déroulé en 1961-62; la Belgique soutiendra les partis qui avaient dans leur programme une espèce d’émancipation sous son stricte contrôle (Rappelez vous les groupes Moronvia et Casablanca) C’est ainsi que le Prince Louis Rwagasore ne pouvait en aucun cas survivre à sa victoire aux élections et surtout que l’on peut s’interroger sur l’impartialité de ceux qui présidaient le procès, les belges.
En janvier 1965 Pierre Ngendandumwe, le premier ministre d’alors sera assassiné par un rwandais
En 1993, rappelez vous l’implication de la société affimet dans le coup d’état et l’assassinat du premier président démocratiquement élu à savoir ici Melchior Ndadaye vous connaissez la suite.
Aujourd’hui en 2016, selon une fuite des sources policières de l’argent qui aurait servit à la réalisation de la tentative d’assassinat de Willy Nyamitwe aurait transité par des Belges établis au Burundi et un réseau de malfaiteurs venus du Rwanda aurait concouru à la basse besogne. Ainsi les perquisitions réalisées aujourd’hui dans les demeures de certains expatriés belges tenteraient de corroborer cette hypothèse.
Il en ait ainsi des déclarations de certaines autorités burundaises qui, régulièrement pointent le doigt sur cet axe, qui somme toute a tout l’air de l’axe du mal.
Un autre signe qui ne trompe pas les ambassadeurs du Burundi dans ces deux pays ont été rappelés pour consultations. Il semblerait que nous serions dans une manifestation du mécontentement croissant du Burundi à l’égard de ces deux pays.
En général, il n’y a pas de fumée sans feu, un Etat fut il du tiers monde ne peut en aucun cas gesticuler inutilement. Le Burundi de 2016 est très éveillé par rapport à celui de 1962-1993. Il reste à ces deux pays de se ressaisir et laisser le peuple burundais tranquille et envisager les relations sur de nouvelles bases débarrassées de la condescendance, de l’esprit de domination et de néocolonialisme.
Il est évident que les dirigeants burundais avec son peuple vendront désormais chers leurs peaux.