L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) a organisé, le mardi 20 décembre 2016, un atelier de démarrage officiel du projet de coopération technique en faveur du gouvernement du Burundi. Ce projet vise à contribuer à l’augmentation de la productivité animale à travers l’amélioration de l’alimentation du bétail auprès des ménages.
Le présent projet s’aligne aux objectifs stratégiques du gouvernement du Burundi et de la FAO, ainsi qu’aux engagements internationaux auxquels le Burundi a adhéré en ce qui concerne l’accroissement de la productivité et la diversification agricole, la professionnalisation et l’intensification du secteur agricole.
« Nous saluons ce projet qui ne vient que compléter les efforts déjà entrepris par le gouvernement à travers le ministère de l’Agriculture et de l’élevage eu égard à l’objectif poursuivi qui n’est autre que de contribuer à l’amélioration de l’alimentation animale, la valorisation et la formulation alimentaire », a précisé le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Deo Guide Rurema, dans son discours d’ouverture de l’atelier.
Renforcer les capacités des acteurs dans le domaine de l’élevage
Selon M. Rurema, le projet identifiera les disponibilités alimentaires dans chaque zone en fonction des différentes spéculations. Il sera ensuite question d’élaborer des fiches de meilleures pratiques en matière d’élevage, particulièrement en alimentation animale. Le projet va également renforcer les capacités des acteurs dans le domaine de l’élevage en général et particulièrement en alimentation. Les organisations des producteurs seront aussi dotées de quelques unités de fabrication pour aliment de bétail. Enfin, les productions fourragères existantes seront également intensifiées.
La représentante a.i. de la FAO, Rym Ben Zid a, quant à elle, indiqué que ledit projet vient à point nommé et veut contribuer à apporter une réponse à certaines des contraintes que rencontrent les ménages du Burundi en ce qui concerne l’accès à une alimentation de qualité et en qualité suffisante.
Signalons que la FAO a accepté de financer le projet sur ses propres fonds, suite à la requête de financement introduit par le gouvernement du Burundi à travers le ministère de l’Agriculture et de l’élevage.
