Il est de notoriété publique qu’on ne peut servir deux maîtres sans que l’un d’eux soit trompé, il faut bien l’admettre. C’est pourquoi, profitons de cette nouvelle année qui vient, pour que tout un chacun fasse son examen de conscience et invitons tous ceux qui sont à la croisée des chemins à faire le bon choix, qu’ils prennent la ferme résolution de trancher avec les pratiques d’alors jusque fin 2020, qu’on ne se l’y prenne plus.

Au Burundi beaucoup d’événements se sont bousculés au cours de cette année 2020 notamment l’avènement d’un nouveau gouvernement issu des élections tenues libres et transparentes. D’office, le nouveau Chef de l’exécutif a invité tous les concitoyens à se mettre d’avantage au travail et de servir sans faille le peuple Burundais avec abnégation et fidélité.

Six mois de gouvernance et Son Excellence le Chef de l’exécutif a montré à suffisance la voie à suivre, tout simplement il dit et répète à longueur de journée, mettons-nous au travail et respectons le bien commun,  propriété du peuple Burundais, que personne n’en fasse une appropriation privée. Malheureusement, il n’y a pas pire sourd que celui qui refuse d’entendre, des tireurs au flanc professionnels, infiltrés dans la nouvelle gouvernance et parmi les Hauts cadres de l’Etat, nagent à contre courant avec comme intention, de freiner si pas bloquer la marche en avant du peuple Burundais vers son développement endogène et durable.

Si Dieu est avec nous qui sera contre nous ? En toute chose, le Burundi a mis Dieu à la première place, ce ne sont donc pas ces brebis galeuses qui vont compromettre la promesse faite par le Très Haut, que le pays sera et doit redevenir un havre de paix, pays où coule le lait et le miel. Les nouvelles institutions sont à l’œuvre, les résultats vont suivre, donnons du temps au temps car tout ce qui ne respecte pas le temps, non plus, le temps s’en moque.

J’en suis certain, les traitres à la Nation vont bientôt être battus à plate couture, je prends l’éveil du peuple Burundais à témoin et sa conscience élevée dont le substrat dit que : rien ne peut s’obtenir sans travail honnête.  

Cependant, il est navrant de constater que certains Hauts Cadres continuent à travailler à l’ancienne, se servent plus qu’ils ne servent le peuple Burundais, que dire ? C’est une sorte de haute trahison car en agissant ainsi, ils omettent leur mission et annihilent la confiance leur faite par toute une population en quête du mieux-être.

C’est également étonnant et révoltant de voir certains Hauts cadres, au lieu de s’amender et de travailler en faveur de la mère Patrie, voire au-delà de leurs forces, se bombent le torse à tors alors que de derrière ils sont en tenue d’Adam, se croient inamovibles, se vautrent dans la corruption, dans la malversation, dans l’accumulation de biens mal acquis, dans la luxure, dans la gabegie et j’en passe,… Laissons les oiseaux de mauvais augure à leur funeste destin.

Pendant ce temps, d’autres sont au service de la vérité et à la satisfaction du peuple Burundais, nul n’aurait pu ne pas constater le travail très difficile, louable, courageux et salutaire abattu par l’équipe de la CVR. Voilà un exemple de ceux qui font honneur à leur serment, sans calculs, quels que soient les défis et sans faux-fuyants.

J’ose présenter mes meilleurs vœux à Son Excellence le Président de la République du Burundi, mes meilleurs vœux également à tous ceux qui représentent les Hautes institutions de l’Etat, que l’année 2021 qui vient, soit celle de tous les succès, que le Tout Puissant vous guide, vous comble de ses bienfaits et vous gratifie d’une très bonne santé.

Quant aux traitres à la Nation, ils se connaissent et je ne les salue pas, qu’ils soient frappés d’anathème.

Ruvyogo Michel.