Des organisations de la société civile qui se disent « éprises de paix et du développement » ont organisé, ce samedi 18 février, une « marche-manifestation pour la paix ». Objectif : recommander au gouvernement de s’opposer à l’invitation au dialogue à Arusha de « ceux qui ont organisé l’insurrection de 2015 » et « planifié le coup d’Etat en date du 13 mai 2015 ».
Des manifestants en grand nombre, taxi-vélos, taxi-motos et chauffeurs de tuk-tuk pour la plupart, sont partis de la Nonciature vers 9h jusqu’à la Place de l’Indépendance aux environs de 10h30, après la lecture – en kirundi exclusivement – de la déclaration de ces OSC par Gilbert Bécaud Njangwa.
Elles exhortent le gouvernement à « rejeter les résultats des pourparlers auxquels ces ennemis de la démocratie ont été invités. »
En outre, ces organisations ont demandé au gouvernement de « ne pas accepter l’immunité pour ces ennemis de la démocratie. » Derrière la demande d’immunité, expliquent-elles, se cache le plan de l’envoi des policiers mercenaires étrangers de l’Onu.
Pour Joseph Manirafasha, président du Mouvement d’Action pour le Développement (NAD), une telle manifestation vise à « décourager les politiciens qui cherchent à détourner l’attention de la population qui devrait plutôt se préoccuper des efforts pour le développement. »
Ces organisations de la société civile ont, par ailleurs, demandé au gouvernement de ne pas accepter « la greffe à son excellence W.B. Mkapa des médiateurs mercenaires Jamal Benomar et Ibrahima Fall. »
Signalons que 12 OSC ont pris part à cette marche-manifestation. Ses initiateurs : Gilbert Bécaud Njangwa, président d’ONELOP-Burundi, et François-Xavier Ndaruzaniye, président de la Ligue Izere Ntiwihebure.
Par la Rédaction Iwacu