Le Burundi célèbre le 23ème anniversaire de la mort du feu Président Cyprien NTARYAMIRA le 6 avril 2017. Le Porte-parole du Gouvernent Philippe NZOBONARIBA indique que le Gouvernement attend les résultats des enquêtes sur la mort du feu Président.
Il indique également que ce dossier est complexe parce qu’il engage trois pays à savoir le Burundi, le Rwanda et la France. « Vous savez qu’il y a eu beaucoup de polémiques autour des responsabilités de l’attentat. Les uns parlent de l’accident mais nous disons carrément que c’est un attentat puisque l’avion a été descendu par un missile », a dit le Porte parole du gouvernement du Burundi.
Selon Philippe NZOBONARIBA, lorsqu’il s’agit de rétablir les responsabilités, les enquêtes menées par un juge Français ont établi que l’avion a été descendu par les combattants du FPR de Paul Kagame. Philippe NZOBONARIBA ajoute que cela a conduit à un conflit entre la France dont les pilotes ont trouvé la mort dans cette attentat et le pouvoir rwandais actuel qui a rejeté cette responsabilité, la mettant plutôt sur le dos des extrémistes du régime Juvénal HABYARIMANA.
Le Porte-parole du Gouvernent précise que lorsqu’il y a trois pays qui sont impliqués dans la recherche de cette vérité, le Burundi doit s’aligner sur ce que les enquêtes vont relever. Quant à savoir si le Burundi aurait porté plainte, NZOBONANRIBA répond que les responsabilités ont été rejetées de ceux-là même qui habitent le terrain dans lequel l’attentat a été commis. De toute façon, il précise que la responsabilité première incombent à l’Etat Rwandais sur lequel le crime a été commis.
Comme les trois pays ne parviennent pas à s’entendre et que les burundais sont des victimes tout comme les Français, « nous pensons que le procès sera dégagé parce que ni la France, ni le Burundi ni les familles des victimes ne sont pas prêts à renoncer pour que les leurs terminent dans l’oubli et dans l’anonymat » a-t-il indiqué. Le message que le Porte-parole du gouvernement laisse à la population burundaise qui a soif de connaitre la vérité est de patienter et d’attendre jusqu’à ce qu’on aura proclamé les résultats des enquêtes.
[ http://www.rtnb.bi/fr/art.php?idapi=1/2/145 : publié Mardi, le 04/04/2017 par Kurubone Alfred ]