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Je suis au Burundi depuis deux semaines après une longue période à l’étranger, en Belgique précisément.

Le moins que l’on peut dire est que la vision que certains d’entre nous se faisons de la situation dans notre pays est aux antipodes de la réalité.

Tenez par exemple pendant cette période on a dénombré au plus trois incidents dont deux, les 3 tués à Gikoto Musaga. Grenade lance à proximité de l’école française, sont vraisemblablement imputables à l’opposition radicale, soit d’origine crapuleuse ou plus grave, pour se signaler à la veille du sommet de l’EAC: « Messieurs les chefs d »États, votez des sanctions contre le Burundi si on accepte pas un gouvernement d »union nationale, car voyez vous l’insécurité y règne encore. Or Magufuli et Museveni ne sont pas dupes.

Par ce constat, je n’affirme pas que tout est rose ici, mais si on compare aux autres pays, même en Europe, le degré de violence n’est pas nécessairement plus élevé au Burundi.

Conseil: chers frères encore en exil, ne vous laissez pas embrigader envisagez plutôt un retour volontaire au bercail, à moins que vous ne vous sentez mieux là où vous résidez.

Ambassadeur BACANAMWO Anatole