Les occidentaux pour arriver à leurs fins ont plus d’une flèche dans leur carquois. Un nouvel acteur francophone vient d’être lancé dans la bataille contre le Burundi.
Pour le directeur de recherche à l’Iris, Mr Philippe Hugon, c’est une vraie dictature que le pouvoir en place au Burundi fait subir à sa population. Propos recueillis par Barbara Marie Nilor et publiés dans Le Point Afrique :
http://afrique.lepoint.fr/actualites/burundi-philippe-hugon-le-regime-de-nkurunziza-est-a-la-derive-12-07-2017-2142650_2365.php#xtor=CS2-241
Ruvyogo Michel :
Les occidentaux pour arriver à leurs fins ont plus d’une flèche dans leur carquois. Un nouvel acteur francophone vient d’être lancé dans la bataille contre le Burundi.
Voici la présentation ci-après de cette institution sur son site internet. Cette dernière permet de comprendre et de situer le travail de l’IRIS. C’est un outil qui se voudrait être indépendant mais en même temps qui avoue constituer un véritable instrument œuvrant pour les intérêts occidentaux et spécifiquement français. C’est dans ce cadre qu’on peut saisir ces propos qui sont en adéquation avec les positions occidentales contre le Burundi depuis 2012.
L’IRIS, association créée en 1991 reconnue d’utilité publique, est un think tank français travaillant sur les thématiques géopolitiques et stratégiques, le seul de dimension internationale à avoir été créé sur une initiative totalement privée, dans une démarche indépendante.
L’origine de la création de l’IRIS relève de la volonté de satisfaire trois objectifs principaux :
contribuer à la recherche et au débat sur les questions internationales et stratégiques, en offrant une lecture différente et originale des enjeux nationaux et internationaux ;
créer un centre d’expertise réellement indépendant ;
créer un lieu de dialogue et de réflexion entre tous ceux qui composent la communauté stratégique, spécialistes venus d’horizons professionnels et philosophiques différents, qu’il s’agisse de responsables politiques, hauts fonctionnaires, industriels, militaires, experts et universitaires, etc.
L’Institut couvre un spectre très large de questions géostratégiques, opérant pour le compte d’organismes publics (ministères, institutions européennes, Parlement, organisations internationales) et d’entreprises privées qui lui commandent des études, notes et formations. Ses chercheurs participent à de multiples conférences en France et à l’étranger. Parallèlement, son activité médiatique, son dynamisme sur Internet et sur les réseaux sociaux, ainsi que les nombreuses manifestations que l’IRIS organise, lui permettent de participer pleinement aux débats sur les questions internationales et stratégiques, tout en répondant aux besoins d’analyse et de décryptage du grand public.
Think tank reconnu, l’IRIS est classé au 17e rang (sur 6846) pour la catégorie « Meilleur think tank sur les questions de défense et de sécurité nationale », au 26e rang mondial pour la catégorie « Meilleur think tank sur les questions de politique étrangère et affaires internationales » et au 38e rang dans la catégorie « Meilleure conférence », du Global Go-To Think Tanks 2016 de l’Université de Pennsylvanie, classement de référence sur les think tanks dans le monde.
L’IRIS est organisé autour de quatre pôles d’activité : la recherche, la publication, la formation et l’organisation d’événements. La synergie développée entre chacun d’entre eux leur permet de se renforcer mutuellement.
Ainsi notre frère Nubwacu Yves-Lionel sur son Facebook vient de lancer un débat GEOPOLITIQUE concernant ce même article : Burundi-Philippe Hugon : »Le Régime de Nkurunziza est à la dérive » – http://afrique.lepoint.fr/actualites/burundi-philippe-hugon-le-regime-de-nkurunziza-est-a-la-derive-12-07-2017-2142650_2365.php#xtor=CS2-241
Voici quelques unes des réactions ou commentaires de Burundais :
Geswende Patrick : A un certain moment je me demandais de quoi parle le texte, on dirait un vrai soulard entrain de vomir… Ça me rappelle les dissertations qu’on nous donnait lorsqu’on était au primaire du genre « Quel est ton pays de rêve? Dis ce que tu aimerais comme séjour. 10 Points ». Alors, on entendait des gens qui parlais de la Chine et qui pouvait te décrire les rues, les maisons, la vie de tous les jours de la population tout ça étant fruit de leur imagination. Sur le #Burundi ce gars n’a pas fait mieux je te jure…
Félicité Mpozenzi : Leur imagination est très fertile surtout quand il s’agit de détruire le monde par des guerres inutiles. Ils oublient une chose : le Créateur veille sur ses brebis.
Guillaume Muco : La défaillance des analyses européennes réside dans le fait qu’elles se fondent sur une fausse thèse: « la confrontation éthnique », « le génocide ». Cela est dû à deux réalités. D’une part, certains activistes burundais, pour des raisons diverses, propagent, depuis plus de cinq ans, de fausses alertes sur une probable épuration éthnique à venir. Les différents courriers envoyés au SG de l’ONU ont étonné tout le monde. Au départ, on y faisait pas trop attention, mais aujourd’hui, on se rend compte que cette désinformation est malveillante et contribue plutôt à intoxiquer les âmes sensibles sur un drame imminent. Cette propagande est tellement farouche que des fois on peut se demander si ces alarmistes, de tout genre, veulent prévenir ou prédire, de telle façon qu’ils se sentiraient victorieux de voir réellement les barundi entrain d’en découdre. D’autre part, la communauté internationale, ne s’informant que dans les médias, eux-mêmes axés sur le sensationnel et relayant les infos alarmistes, se trouve coincée dans un imbroglio où la seule évidence ne peut être que la confrontation éthnique, LE GENOCIDE. Bien sûr, comme au Rwanda, ce sera pareil au Burundi. C’est une évidence simpliste. Le contexte est différent, les époques sont différentes, les sociétés sont différentes, les systèmes politiques sont différents, les enjeux sont différents, les questions conflictuelles sont différentes, les types d’acteurs en conflit sont différents, …. Il y a également des malins qui s’amusent à produire de faux témoignages, c’est non seulement honteux, mais c’est également dangereux, puisque ça fausse l’analyse et la compréhension, et donc la solution. La résolution d’un faux problème ne peut donner qu’une fausse solution. Il faut qu’on arrive à poser la vraie question. Tout compte fait, la seule façon de faire taire ces faux alarmistes, c’est que les barundi continuent à leur montrer leur vrai visage: l’union et la beauté de leur pays. Bref, il faut multiplier les initiatives de promotion de l’image du Burundi. C’est pour cela que tout burundais est appelé à briller, partout où il se trouve.
AGnews Abou Moussa Diallo : Ce monsieur Philippe Hugon est un consultant économique pour la France et la Belgique en Afrique des Grands Lacs. Il est très proche des multinationales européennes dans cette région africaine. Leurs intérêts sont menacés en Afrique à cause de la Chine. Pour lui, une intervention militaire est souhaitable au Burundi, pour espérer préserver les intérêts des multinationales Françaises et Belges dans la région. L’administration américaine TRUMP est un obstacle pour lui. Il dit que la Belgique et la France doivent soutenir la rebellion Hima burundaise au Rwanda et l’opposition burundaise (ex. Amizero ) au Burundi pour qu’ à termes UNE GUERRE ENTRE LE RWANDA ET LE BURUNDI éclatent faisant intervenir OUGANDA et RDC CONGO. Bref, il dit à la FRANCE et à la BELGIQUE de faire la GUERRE CHINE / FRANCE-BELGIQUE dans les GRANDS LACS de manière interposée, avec les acteurs locaux -EN UTILISANT L’ETHNISME-… Mais pour cela, pense t’il il faut provoquer un GENOCIDE TUTSI d’urgence.
1/ La Chine a compris tout cela déjà. Elle vient d’amener ses militaires à Djibouti
2/ Les Barundi doivent montrer leur puissance d’autrefois, lorsqu’ils sont arrivés, avec le Monothéisme, à installer une dynastie en Égypte ( Dynastie des Ndagada ) jusqu’ à leur contrôle des intrigues régionales avec l’EMPIRE MWENE MWEZI aux 15ème siècle. Malgré les menaces de RUHINDA, contrôlant quelques roitelets, les PEUPLES de la Région ont toujours réussi à cohabiter ( en se mariant ) sans le moindre problème. La diplomatie des BARUNDI doit entrer en action sur toute cette aire géographique d’autrefois et dans la Diaspora, pour empêcher cette GUERRE que les occidentaux veulent nous imposer à leur propre compte. Il faut jouer un jeu très fin et faire intervenir les confréries du LION, du LEOPARD et de l’ELEPHANT. Les Barundi doivent retrouver la force et la destiné qu’avait tracé leurs Ancêtres.
Ntibarutaye Viola : Les burundais doivent rester forts, car » Etre fort c est rester calme lorsque tout semble être contre vous »!
Nahimana P, Burundi-Forum, Bruxelles, le jeudi 13 juillet 2017