Source: assemblee.bi

Le Code électoral est devenu obsolète. C’est l’avis unanime de la plénière de Mardi 8 août 2017 réservée aux questions orales avec débat à l’endroit du Ministre de l’Intérieur et de la Formation Patriotique.

Selon cette loi, la Coalition existe seulement pendant la campagne électorale alors que les Parlementaires qui en sont issus sont élus pour toute la législature. Ces derniers sont en perpétuel conflit avec les autorités administratives qui les empêchent de tenir des réunions à l’endroit de leurs membres parce que la loi ne le permet pas. Un indépendant pendant les échéances électorales le reste tout au long de son mandat, pourquoi pas pour la Coalition Mizero y’Abarundi ? Un Parlementaire a un caractère national. Pourquoi l’empêcher de circuler librement sur son territoire ? A quoi servirait le budget des 500 millions de francs burundais que le Gouvernement alloue chaque année aux communes, si les Députés ne peuvent pas contrôler leur utilisation ?

Pour toutes ces lamentations des Députés de la Coalition Mizero y’Abarundi, la plénière a conclu que le Code électoral est devenu obsolète. On était habitué aux indépendants à titre individuel mais en 2015, ils figuraient sur une liste électorale à l’instar des partis politiques.

t le Ministre de l’Intérieur et de la Formation Patriotique de conseiller aux Députés de s’asseoir en tant que politiciens autour d’une table pour amender certaines dispositions des textes en rapport avec les échéances électorales dont la Constitution, le Code électoral la loi régissant les partis politiques. Deux voies de sortie sont envisageables, a proposé le Président de l’Assemblée Nationale qui a d’abord cité le cadre de rencontre des partis politiques avant d’ajouter le dialogue avec l’Ombudsman burundais.

Concernant le conflit toujours latent des frontières entre la Mairie et la Province de Bujumbura, force a été de constater qu’une loi spéciale devrait régir non seulement la Mairie de Bujumbura mais aussi d’autres Mairies ultérieures, comme celles de Gitega, Ngozi et Rumonge, a détaillé l’Envoyé du Gouvernement avant de confié qu’une Commission est à l’œuvre pour établir les limites entre les deux entités administratives.

La Mairie de Bujumbura enregistre beaucoup de taxes mais les œuvres ne suivent, ont fait remarquer les Députés. Il fut un temps où la Mairie de Bujumbura, qui n’était même pas à la hauteur de rémunérer ses employés, était au bord du gouffre, a rappelé l’Envoyé du Gouvernement qui espère que la situation commence quand même à se redresser avec l’opérationnalisation de la politique de l’appui du Gouvernement aux projets de développement des communes.