Photo: DIGITALCONGOKinshasa 04/10/2017 Politique – La société civile du territoire de Fizi loue la bravoure des militaires des FARDC sur le champ de bataille face aux miliciens du groupe armé Maï-Maï Yakutumba.

Cette structure citoyenne fait savoir que la situation sécuritaire sur l’axe Uvira-Baraka est redevenue calme permettant ainsi la reprise des activités scolaires, champêtres et celles de transport en commun.

Le porte-parole adjoint de la 33ème région militaire, le capitaine Dieudonné Kasereka a déclaré que les FARDC vont poursuivre l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement, avant d’inviter les jeunes à se désolidariser avec des groupes rebelles dont leur objectif est de piller et de déstabiliser la sécurité dans cette partie de la RDC.

SOURCE : ACP (ROL/Yes) http://www.digitalcongo.net/article/59d512d3ccb3920004a2734f

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Des affrontements entre Maï-maï entrainent un mouvement de panique à Lubero
SOURCE : http://www.digitalcongo.net/article/59d5117cccb3920004a2734d

Kinshasa 04/10/2017 Politique – Le territoire de Lubero au Nord-Kivu est très régulièrement le théâtre d’affrontements entre groupes armés entre eux. En effet, ce territoire est resté en proie aux flambées des violences des assaillants armés apparentés aux Maï-maï et créent un afflux massif des déplacés de la population.

Ces derniers jours, les combats entre un de ces groupes Maï-Maï et les FARDC autour de la localité de Kipese ont fait des milliers de déplacés. Mais la situation globale de ce territoire est particulièrement difficile. Et ça ne date pas d’hier.

Quand on évoque le territoire de Lubero on nous décrit souvent une situation « volatile et confuse ». Ces derniers jours en particulier. Un groupe Maï-Maï Mazemble, baptisé UPLC, s’en est pris samedi 30 septembre à une position de l’armée à Kipese. Les combats qui s’en sont suivi ont fait fuir la plupart des habitants, selon l’administrateur du territoire Joy Bokele.

Mais cette confrontation est loin d’être la seule. Un autre groupe Maï-Maï Mazembe affronte depuis plusieurs jours des Maï-Maï du NDC rénové. Pourquoi ? Rivalités, guerre de leadership, ou lutte pour le contrôle de ressources. « On ne sait pas bien », commente le président de la société civile du territoire de Lubero, Georges Katsongo, qui décrit en revanche les conséquences catastrophiques de ce climat de guérilla permanente.

« Actuellement, je note environ 60.000 personnes déplacées internes, environ 16 groupements sur les 22 groupements qui cantonnent Lubero, soit les trois quarts en proie aux groupes armés ».

La ville de Lubero même, qui compte en temps normal environ 40.000 habitants aurait vu 11.000 déplacés arriver ces derniers mois. Des déplacés qui la plupart du temps trouvent refuge dans des familles d’accueil, chez des parents ou des connaissances. Les ONG sont rares et totalement dépassées. Et la faim constitue le principal problème puisque les terres agricoles, souvent occupées ne sont plus cultivées.

RFI (ROL/GW/Yes)