En cette date du vingt-septième jour du mois d’octobre, l’an deux milles dix sept, le Burundi, petit pays d’Afrique centrale, vient de faire un PAS aussi bien gargantuesque que pantagruélique. En sortant de la jingle de la CPI, il vient de montrer à tout être humain de la planète Terre, qu’il est libre, souverain et indépendant, n’en déplaise Bruxelles et Kigali.
Pourquoi le Burundi sort-il de ce bazar de CPI ?
Parce que c’est une justice pro-occidentale, ce sont les principaux financiers de ce tribunal, donc ce sont eux qui décident. Parce que c’est une justice raciale, 99% de mandats d’arrêt qui ont été émis par la CPI, tous concernant des ressortissants africains. Parce que d’après Jacques Vergès, « un tribunal international qui intervient dans certaines conditions politiques est toujours organisé par le vainqueur contre le vaincu, par le plus fort contre le plus faible ; et le plus fort n’a pas toujours raison, et le vaincu n’a pas toujours tort ». En d’autres mots, c’est l’impérialisme occidental qui est à la manœuvre. La CPI, est son bras judiciaire tout comme l’OTAN est son bras armé.
Il faut bien se rendre compte que le plan de déstabilisation du Burundi à odeur de la CPI, a été conçu bien avant 2015, on se souvient de l’attaque armée du 30 décembre 2014 en province de Cibitoke par des rebelles venant du Rwanda, le gouvernement burundais par vaillance de son armée a savamment rétabli l’ordre en mettant hors état de nuire, les assaillants. Du coup, toutes les ONGs internationales des droits de l’Homme, les associations dites de la société civile burundaise, certains médias et certains pays occidentaux, ont crié sur le sommet de l’Himalaya accusant le gouvernement du Burundi de crime guerre. Ce crime, c’est d’avoir anéanti les rebelles.
On se souvient aussi des manifestations violentes dans les quartiers de Bujumbura en Mai 2015, contre la candidature de Pierre Nkurunziza, comme tout autre pays au monde, que ce soit en Belgique, que ce soit en Espagne, que ce soit en France, à toute manifestation violente, la police fait son job proportionnellement à l’intensité et comportement des manifestants. Là aussi, parce que la police burundaise a rétabli l’ordre, elle est accusée d’avoir commis les crimes contre l’humanité (humanité = manifestants violents et armés).
On se souvient ensuite du coup d’Etat contre le Président Pierre Nkurunziza et les attaques armées dans différents camps militaires de la garnison de Bujumbura, que les forces de l’ordre et de la sécurité burundaise ont étouffé et anéanti. De Kigali jusqu’à New York en passant par Bruxelles, on ne chantait que le génocide. Génocide en cours, parce que le gouvernement du Burundi, par ses forces de l’ordre et de sécurité venait de mâter les putschistes, génocide en cours, parce que les forces de l’ordre et de sécurité venaient de traquer les assaillants jusque dans leurs tranchées.
C’est donc sur base de ces actes de bravoure, de défendre la nation burundaise trahie par une minorité de sa composante, que les colons de Belgique sous le Bas patronage d’un certain Louis Michel, que le traitre pays voisin encombrant, le Rwanda de Paul Kagame et autres, ont cherché et continuent à solliciter les services de la CPI pour arriver à déstabiliser les institutions burundaises actuelles.
L’insurrection populaire, les dénigrements, les insultes, les putschs, les rebellions, les sanctions économiques, la CPI, telles sont les armes de dissuasion que testent les ennemis de la Nation burundaise. Mais la résistance et la détermination, font du peuple burundais, une marque de fabrique, une référence en Afrique.
Vive le Burundi!
Editeurs B-24