L’opposition burundaise en quête de financement
mercredi 18 juin 2014 par Jean Ikoraneza
S’exprimant en porte-parole ou non, ce qui est certain c’est que lors d’un débat organisé ce mardi 17 juin 2014 par l’Initiative et Changement, le consultant Barumwete Siméon a fait un plaidoyer pour que l’Etat du Burundi se mette à financer les partis politiques, afin que ces derniers puissent se rendre sur le terrain pour travailler et cela sous un fallacieux prétexte d’assainir l’environnement politique. Non seulement aucun texte au Burundi ni la Constitution, ni les Accords d’Arusha ni le Code électoral ne prescrit au gouvernement de financer les formations politiques et cela ne se fait nulle part au monde. Cette tentative rappelle drôlement celle d’avril 2010, juste avant les élections communales lorsque l’Union Africaine avait dépêché une délégation pour rencontrer les représentants des partis politiques. Le chef de ladite délégation a répondu sèchement en faisant comprendre à ses interlocuteurs que les financesproviennent des cotisations des militants. Un parti sans membres et donc sans moyens financiers ne peut pas se lancer dans la course électorale. Aujourd’hui, bis repetitae. attendons pour voir ce qui est de ce catéchisme.