Le Chef de l’Etat envisage des réformes dans le secteur de la justice

Le Président de la République Evariste Ndayishimiye a rencontré jeudi 28 juillet 2022 au Grand Séminaire de Burasira en province de Ngozi, les membres du Conseil supérieur de la magistrature lors d’une retraite de deux jours.

Procédant à l’ouverture de cette retraite, le Président Ndayishimiye a indiqué que l’objectif de cette retraite est d’échanger sur les voies et moyens permettant de trouver des solutions aux défis qui hantent l’appareil judiciaire.

Le Chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a en outre souligné que le système judiciaire est confronté dans son ensemble à de graves problèmes. « Nous sommes ici pour échanger sur les réformes à mettre en place en vue de rétablir la crédibilité de la justice au sein de la population » .

Evariste Ndayishimiye a aussi rappelé que l’appareil judiciaire est parmi les secteurs clés du pays. Néanmoins, ce secteur est entaché d’imperfections que la population ne cesse de dénoncer a ajouté le Président Evariste Ndayishimiye.

Toutefois, le numéro un burundais laisse entendre que l’origine de ces maux ne date pas d’aujourd’hui. Et de préciser que les crises répétitives qui ont secoué le Burundi reste la pierre angulaire de ces défis rencontrés dans le secteur de la justice. « On apprend la guerre en la faisant », comme ce proverbe le dit; les lacunes de certaines lois doivent être amendées, surtout les lois qui ont été mises en place pour l’intérêt sectaire a mentionné le Président Ndayishimiye.

C’est alors le moment opportun de corriger ces imperfections pour répondre aux aspirations de la population a ajouté Evariste Ndayishimiye. Durant ces deux jours , nous allons échanger et analyser l’état actuel du secteur judiciaire pour que dans les jours à venir, la population puisse tirer profit des réalisations du conseil supérieur de la magistrature. C’est le temps de redonner l’espoir à la population afin qu’elle se réjouisse des avancées enregistrées dans le secteur judiciaire.

Selon le Secrétaire Permanent au Conseil supérieur de la magistrature Gérard Ngendabanka; au cours de ces derniers mois, ce Conseil a accueilli 300 dossiers. Plus de 100 dossiers ont été clôturés et les autres dossiers sont sous analyse.

Par BIGIRIMANA Raphaël