Sénat: lancement officiel des activités d’évaluation du système de quotas ethniques
Le Sénat burundais a organisé lundi 31 juillet 2023, les cérémonies du lancement officiel de l’évaluation du système de quotas ethniques dans l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire conformément à l’article 289 de la Constitution de la République du Burundi.
Ont pris part à ces activés du lancement officiel de l’évaluation du système de quotas ethniques qui étaient dirigées par le Président du Sénat Emmanuel Sinzohagera, les membres du gouvernement, des 2 chambres du Parlement, les représentants du corps de la magistrature, des partis politiques, des organisations de la société civile, des commissions nationales, des diplomates accrédités au Burundi, tous les gouverneurs de provinces, les administrateurs communaux, les présidents des conseils communaux, etc.

Les activités ont été marquées par l’exposé de l’ancien Président Domitien Ndayizeye qui a expliqué aux participants les fondements du système de quotas ethniques dans les trois institutions dont l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire.
Face à la question, l’ancien Président de la République du Burundi, Domitien Ndayizeye qui a participé aux négociations des accords d’Arusha a proposé la lutte contre le ségrégation ethnique, un dialogue franc, la réconciliation, la gestion équitable des biens de l’État et les travaux de développement inclusifs pour bannir à jamais l’ethnisme au Burundi.

Dans son allocution de circonstance, Emmanuel Sinzohagera, Président du Sénat a indiqué que le Sénat va mener des échanges avec toutes les couches socioprofessionnelles pour recueillir leurs avis et considérations sur le système de quotas ethniques dans ces institutions précitées.

Le Président du sénat Emmanuel Sinzohagera a fait savoir qu’à la fin de l’évaluation du système de quotas ethniques à travers tout le pays, cette institution va produire un rapport au Chef d’Etat pour qu’à son tour, il prenne une décision d’éliminer ou pas le système de quotas ethniques dans ces institutions.

Lors des échanges, les participants ont émis leurs souhaits, les uns soutenant la suppression de ce système, les autres proposant de le proroger.

 
Par HAKIZIMANA Placide