Samuel Ndayiragije, promoteur de l’entreprise Samuel’s Hope a fait savoir que l’idée de promouvoir la mécanisation agricole s’inscrit dans le cadre de répondre à un double appel du Chef de l’Etat burundais: d’abord où il appelle la diaspora burundaise à investir dans leur pays natal mais aussi à l’appel d’augmenter la production. Sachant que l’économie burundaise repose à plus de 80% sur le secteur agricole, il s’avère nécessaire de révolutionner les techniques d’exploitation pour faire face à l’insuffisance alimentaire et à pouvoir nourrir la population qui ne cesse d’augmenter, a expliqué Samuel Ndayiragije.
Il est confiant que la motorisation agricole va réduire le coût de la production, améliorer la santé de la population qui coûte énormément chère à l’Etat car elle va se nourrir à sa faim et n’aura plus de fatigue de passer des heures à labourer. C’est, dans cette perspective qu’il a réduit le coût de labourer un hectare à 80 mille alors que cette même superficie est labourée à 100 mille par la main d’œuvre manuelle.
Ce système de mécanisation agricole peut également aider les multiplicateurs des semences et les grands producteurs qui exploitent de grandes étendues en réduisant le coût et le temps d’exploitation.
Samuel Ndayiragije demande aux propriétaires de grandes superficies sans moyen de les exploiter de se confier à son entreprise pour négocier les modalités de les exploiter avec des contrats gagnant gagnant. Répondant à la question que les usagers de la houe vont connaître le chômage, Samuel Ndayiragije dit qu’ils vont faire d’autres travaux champêtres notamment le sarclage, la récolte et le labour dans les champs non accessible par la machine.
A la question que ces quatre machines qui ne sont pas suffisantes, il a fait savoir que les quatre machines sont là pour un essai et que six autres vont lui parvenir pour totaliser dix, sinon, dit-il, plus la demande augmentera lui aussi il va augmenter le nombre des machines. Par la même occasion, le chef de la diaspora burundaise aux Etats-Unis d’Amérique appelle les membres de la diaspora en général à venir investir au Burundi car le Burundi outre que c’est leur pays des ancêtres, il est également un pays à mille et une opportunité pour l’investissement.
L’administrateur de la commune Nyanza-lac a salué les initiatives d’un fils digne de sa commune natale qui, à l’occasion de la fête communale a été primé d’un certificat d’honneur au titre des personnes qui se sont données pour le développement de la commune. En marge de ces activités de mécanisation agricole, Samuel Ndayiragije possède un porcherie moderne sur la colline Nyabigina, zone Kabonga en commune Nyanza lac, d’environ 150 bêtes de variétés différentes.