En continuant de couvrir, jeudi dernier, la campagne électorale qui a officiellement débuté le 1er mai 2018, les journalistes avaient également à cœur, la journée mondiale dédiée à la liberté de la presse intervenant le 3 mai de chaque année. Les journalistes, où qu’ils se situaient dans l’action, jeudi dernier, se sont légitimement rappelés que ce sont des témoins professionnels qui doivent des comptes au public et non à une quelconque administration, en ne se conformant strictement qu’à la loi régissant la presse au Burundi et à l’éthique et la déontologie des médias.
Les journalistes ont eu une précieuse opportunité de se rappeler que ce sont des hommes avant tout, et que de ce fait, ils peuvent avoir tendance à accroître leur liberté au détriment de celle des autres. C’est pourquoi, se sont-ils rappelés, il faut un pouvoir politique pour sauvegarder l’intérêt général et fixer les limites à la liberté de chacun. La Déclaration universelle des droits de l’Homme ne prévoit-elle pas que les limites aux droits qu’elle énonce doivent être établies par la loi ? Le Pacte international des droits civils et politiques ne vaut-il pas protéger la réputation d’autrui, la sécurité nationale, l’ordre public, la santé et la moralité publique ? La Charte africaine des droits de l’Homme n’impose-t-elle pas de favoriser, de préserver et de renforcer la solidarité sociale et nationale, de préserver et de renforcer les valeurs culturelles et africaines, de ne pas compromettre la sécurité de l’Etat, de préserver et renforcer l’indépendance nationale et l’intégrité territoriale ?En continuant de couvrir, jeudi dernier, la campagne électorale qui a officiellement débuté le 1er mai 2018, les journalistes avaient également à cœur, la journée mondiale dédiée à la liberté de la presse intervenant le 3 mai de chaque année.
Les journalistes, où qu’ils se situaient dans l’action, jeudi dernier, se sont légitimement rappelés que ce sont des témoins professionnels qui doivent des comptes au public et non à une quelconque administration, en ne se conformant strictement qu’à la loi régissant la presse au Burundi et à l’éthique et la déontologie des médias. Les journalistes ont eu une précieuse opportunité de se rappeler que ce sont des hommes avant tout, et que de ce fait, ils peuvent avoir tendance à accroître leur liberté au détriment de celle des autres. C’est pourquoi, se sont-ils rappelés, il faut un pouvoir politique pour sauvegarder l’intérêt général et fixer les limites à la liberté de chacun. La Déclaration universelle des droits de l’Homme ne prévoit-elle pas que les limites aux droits qu’elle énonce doivent être établies par la loi ? Le Pacte international des droits civils et politiques ne vaut-il pas protéger la réputation d’autrui, la sécurité nationale, l’ordre public, la santé et la moralité publique ? La Charte africaine des droits de l’Homme n’impose-t-elle pas de favoriser, de préserver et de renforcer la solidarité sociale et nationale, de préserver et de renforcer les valeurs culturelles et africaines, de ne pas compromettre la sécurité de l’Etat, de préserver et renforcer l’indépendance nationale et l’intégrité territoriale ?
La liberté de la presse, comme toute liberté, a donc des limites fixées par les lois nationales même s’il y a des droits et des devoirs reconnus aux journalistes, même s’il est reconnu que tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, impliquant ainsi le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelques moyens d’expression que ce soit.La journée mondiale de la liberté de la presse offre aux journalistes une précieuse opportunité de se rappeler ce qu’ils doivent être en se convainquant que l’exercice de leur métier doit se conformer au strict respect de la loi et des principes d’éthique et de déontologie des médias.
Un bon journaliste doit respecter la préparation du reportage conformément aux directives de la rédaction en chef, doit savoir rester objectif en évitant à titre d’exemple, des sollicitations malhonnêtes, doit savoir vérifier les faits, doit savoir se concentrer sur les détails importants, doit savoir maîtriser les émotions et éviter de déformer la réalité pour quelques raisons que ce soit.Réfléchissons-y en cette période particulière de la campagne électorale menant tout droit au référendum constitutionnel du 17 mai prochain.
Louis KAMWENUBUSA