Retraite des hauts cadres du ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage

Le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Déo Guide Rurema, a procédé, le jeudi 31 mai 2018, à l’ouverture de la retraite à l’intention des hauts cadres dudit ministère, au chef-lieu de la province de Kayanza. L’objectif de cette retraite de deux jours est de permettre à ces cadres de se connaître et d’échanger pour plus d’efficacité et de productivité des différents services dudit ministère.

Après le mot d’introduction du secrétaire permanent, M. Rurema a procédé à l’ouverture des travaux de la retraite que ledit ministère organisée à l’intention des directeurs généraux, des différents directeurs du ministère ainsi que des directeurs provinciaux de l’Agriculture et de l’élevage (DPEAE). Il a indiqué qu’avec le dernier remaniement ministériel, le secteur de l’environnement a été transféré à l’ancien ministère de l’Agriculture et de l’élevage pour travailler ensemble en vue d’accroître la production. Pour lui, les activités des secteurs de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage devraient se faire sur terrain et non pas au bureau, comme cela a été constaté dans le passé. Il s’est félicité des progrès réalisés après avoir tenu une réunion d’échange avec les cadres du secteur de l’environnement dans la province de Gitega. Il a également félicité les médias qui ont bien accompagné le ministère dans ses récentes descentes sur terrain dans le cadre des réalisations des secteurs de l’agriculture et de l’élevage. «Même les enquêtes commanditées par le Pam et la FAO montrent bien que le pays est stable au niveau de la production agricole», a renchéri le ministre Rurema. D’après lui, les rapports produits par les directions provinciales de l’agriculture et de l’élevage montrent que dans certaines régions, la production agricole pour certaines cultures vivrières, notamment la patate douce et le manioc, a augmenté de plus de 5% de la récolte attendue. Néanmoins, a-t-il dit, les aléas climatiques qui se sont abattus sur les cultures du haricot ne vont pas influencer significativement la production agricole comme certains peuvent le croire.

Travailler en synergie

Annonçant l’objectif de la retraite, le ministre Rurema est parti des chevauchements observés entre le ministère de l’Agriculture et de l’élevage et celui en charge de l’environnement. Pour lui, il est question, au cours de cette retraite, d’échanger en vue de se connaître car désormais, ces hauts cadres sont appelés à travailler en synergie en vue d’accroître le rendement. « Au niveau de l’environnement, des projets étaient conçus et certains étaient exécutés dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, notamment le traçage des courbes de niveau, à l’insu des autorités du ministère de l’Agriculture et de l’élevage », a déploré M. Rurema. Et de préciser que ladite retraite permettra aux participants d’échanger sur comment travailler en synergie et en complémentarité maintenant que les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement relèvent d’un même ministère.Il a enfin invité les participants à la retraite à arrêter les activités réalistes , secteur par secteur, à exécuter dans un proche avenir et à enrichir le plan d’action qui allait leur être présenté en vue de plus d’efficacité du ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage.

Visite de la Kibira en communeBukeye

Ladite retraite a été précédée, la veille, par une descente sur la colline Busekera dans la commune Bukeye, province de Muramvya, où des arbres de l’espèce eucalyptus dans la forêt naturelle de Kibira sont en train d’être coupés pour les planches, les bois de chauffage et le charbon. Le ministre s’est ensuite rendu dans la vallée de la zone frontalière entre les provinces de Muramvya et de Kayanza qui est fréquemment inondée.

Jean Etienne Ndayizigiye, http://www.ppbdi.com