La Directrice Générale de l’AMPB a signalé qu’après l’identification suivra la phase de protection, et que ces zones seront interdites d’accès pour tous les pêcheurs.

𝙇𝙖 𝙥𝙡𝙪𝙨 𝙫𝙖𝙡𝙪𝙚 𝙙𝙪 𝙥𝙧𝙤𝙟𝙚𝙩

Godeliève Nininahazwe a signifié que la protection de ces zones permettra aux poissons de mieux se reproduire et aux pêcheurs de pêcher des poissons majeurs et avoir de ce fait un bon rendement piscicole. Cela viendra contribuer au développement des familles des pêcheurs, a-t-elle ajouté.

Pour la DG Nininahazwe, le pays bénéficiera de la plus value de ce projet puisque, explique-t-elle, la pêche sera pratiquée conformément aux normes internationales, avec l’augmentation de la production piscicole, les taxes augmenteront. Bien plus, on pourra avoir du surplus à vendre à l’étranger pour pouvoir rapatrier des devises dont le pays a besoin pour se procurer de ce dont il a besoin en provenance de l’étranger.

𝙋𝙖𝙨 𝙙𝙚 𝙙𝙚́𝙫𝙚𝙡𝙤𝙥𝙥𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙨𝙖𝙣𝙨 𝙧𝙚𝙨𝙥𝙚𝙘𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙡𝙤𝙞

Elle a invité les pêcheurs à observer scrupuleusement les règles en rapport avec la protection de ces zones de frayère et à faire leur la protection de ces dernières en dénonçant tous ceux qui pourraient les violer. Pour Godeliève Nininahazwe, le Burundi ne peut pas concrétiser la Vision d’un pays émergent en 2040 et développé en 2060, sans que ses citoyens respectent les lois et d’autres textes règlementaires. Elle a mis en garde qu’une fois que ces zones seront délimitées pour être protégées, quiconque ne les respectera pas sera sanctionné conformément à la loi.

𝘿𝙚 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙’𝙪𝙣𝙚 𝙥𝙡𝙖𝙜𝙚 𝙢𝙤𝙙𝙚𝙧𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙥𝙚̂𝙘𝙝𝙚

Godeliève Nininahazwe, DG de l’AMPB, a informé que le même projet d’identification et de protection des zones de frayère de poissons comprend une composante de construction d’une plage moderne où seront installés des fours pour sécher des poissons, et des congélateurs pour la conservation du poisson frais.

𝙇𝙚𝙨 𝙘𝙖𝙧𝙩𝙚𝙨 𝙙’𝙞𝙢𝙢𝙢𝙖𝙩𝙧𝙞𝙘𝙪𝙡𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙚𝙨 𝙗𝙖̂𝙩𝙚𝙖𝙪𝙭 𝙙𝙚́𝙟𝙖̀ 𝙘𝙤𝙣𝙛𝙚𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣𝙣𝙚́𝙚𝙨

La Directrice Générale de l’AMPB a profité de l’occasion pour remercier les pêcheurs qui ont déjà fait enregistrer leurs bateaux de pêche pour avoir des cartes d’immatriculation, et les a informés que ces cartes ont été déjà confectionnées. Elle a invité les pêcheurs à les récupérer pour que leurs bateaux puissent avoir des documents nécessaires pour l’exercice de la pêche. Elle a également souligné que si on vend son bateau, il faut suivre des procédures légales pour ne pas s’exposer à des sanctions.

𝙐𝙣 𝙤𝙪𝙛 𝙙𝙚 𝙨𝙤𝙪𝙡𝙖𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙚̂𝙘𝙝𝙚𝙪𝙧𝙨

Anicet Nduwimana, responsables des pêcheurs opérant à la plage de pêche de Muguruka, a salué le projet de protection des zones de frayère. Il a précisé que ce projet viendra lever les mésententes qui s’observent souvent entre les pêcheurs et les chargés de la sécurité dans le lac Tanganyika, puisque, a-t-il témoigné, il y a des cas où les pêcheurs sont appréhendés pour motif d’exercer dans les zones protégées, alors qu’il n’y avait pas des délimitations de ces zones. Il s’est dit convaincu que le même projet contribuera efficacement à l’augmentation de la production piscicole, ce qui sera pour lui, un grand avantage pour les pêcheurs.