Lors de cette rencontre internationale, Prosper Bazombanza a mis en avant les ambitions du Burundi à travers deux grands cadres stratégiques : le Programme National de Développement (PND) 2018-2027 et la Vision Burundi Émergent 2040-2060. Il a insisté sur le fait que le pays est engagé dans une dynamique de transformation durable, malgré des contraintes budgétaires importantes.

𝘓’𝘢𝘤𝘤𝘦̀𝘴 𝘢̀ 𝘭’𝘦𝘢𝘶 𝘱𝘰𝘵𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘢𝘶 𝘤𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘪𝘰𝘳𝘪𝘵𝘦́𝘴

Parmi les domaines prioritaires évoqués, l’accès à l’eau potable a occupé une place centrale. Selon le Vice-Président, 64,7 % de la population burundaise a accès à une source d’eau potable située à moins de 30 minutes de marche aller-retour. Un chiffre encore insuffisant, a-t-il reconnu, soulignant que plus de 35 % de la population reste à couvrir.

« Nous avons besoin d’un appui technique et financier des partenaires internationaux pour atteindre la couverture universelle », a plaidé M. Bazombanza, soulignant que cet objectif est crucial pour la santé publique et la dignité des Burundais.

𝙇’𝙖𝙨𝙨𝙖𝙞𝙣𝙞𝙨𝙨𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 : 𝙙𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙤𝙜𝙧𝙚̀𝙨 𝙚𝙣 𝙢𝙞𝙡𝙞𝙚𝙪 𝙪𝙧𝙗𝙖𝙞𝙣 𝙚𝙩 𝙧𝙪𝙧𝙖𝙡

Autre point important de son intervention : la situation de l’assainissement au Burundi. D’après le Vice-Président, environ 30 % des Burundais vivant en milieu urbain disposent de toilettes améliorées ou à siège. En milieu rural, la couverture est moins sophistiquée, mais généralisée, car chaque foyer dispose au moins d’une toilette.

M. Bazombanza a affirmé que ces efforts traduisent l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions sanitaires du pays, tout en appelant à des investissements dans les infrastructures d’assainissement urbain pour combler les écarts persistants.

𝙐𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡 𝙧𝙚𝙣𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙚́ 𝙖̀ 𝙡𝙖 𝙨𝙤𝙡𝙞𝙙𝙖𝙧𝙞𝙩𝙚́ 𝙞𝙣𝙩𝙚𝙧𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚

En conclusion de son séjour, Prosper Bazombanza a lancé un appel pressant aux partenaires techniques et financiers pour accompagner le Burundi dans la réalisation de ses ambitions. « Atteindre 100 % d’accès à l’eau potable et améliorer l’assainissement ne sont pas des rêves. Ce sont des droits fondamentaux que nous devons garantir à chaque Burundais », a-t-il affirmé avec conviction.