Le gouvernement de la République du Burundi a indiqué mardi que la situation du rapatriement des devises en provenance de l’exportation de l’or est critique.
Lors d’une réunion d’échanges sur l’exportation de l’or que le deuxième vice-président de la République, Joseph Butore, a organisée mardi, il a déclaré que « plus de 83% des recettes en devises pour l’or exporté ne sont pas rapatriés ».
« A cela s’ajoutent les discordances observées entre les données de l’Office Burundais des Recettes (OBR), de la Banque de la République du Burundi (BRB) et l’Office Burundais des Mines », a-t-il indiqué.
Il a fait savoir que ce secteur a longtemps opéré dans l’informel laissant le terrain aux exploitations artisanales qui échappaient au contrôle du gouvernement.
Il a illustré ses propos par les statistiques de la Banque de la République du Burundi.
Il a demandé aux opérateurs du secteur d’échanger sans faux-fuyants au cours de cette réunion sur la situation réelle de leurs activités en vue de trouver une issue favorable au gouvernement et à eux-mêmes.
« L’urgence s’impose et nous vous invitons à coopérer avec le gouvernement sur cet aspect afin de lui éviter d’agir dans les voies les plus sévères », a martelé M. Butore, soulignant que dans les conditions normales, le secteur minier doit occuper une place de choix dans l’économie nationale.
Xinhua