Conseil économique et social: La lutte contre la corruption un des points sur l’agenda
Le Conseil économique et social (CES) a ouvert le jeudi 27 mars 2014, la première session ordinaire de cette année 2014 qui allait durer deux jours. L’un des thèmes à analyser est relatif à la lutte contre la corruption.
En ouvrant la session, la présidente du Conseil économique et social, Stella Budiriganya a indiqué que celle-ci se situe dans le respect des dispositions législatives et réglementaires qui régissent le fonctionnement du conseil.
Quatre points importants étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir l’analyse des mécanismes de lutte contre la corruption ; comment le Burundi peut surmonter les défis de l’intégration dans la Communauté est-africaine pour qu’il profite de cette dernière ; les contours relatifs au Code du marché public pour qu’il réponde mieux aux attentes des entités bénéficiaires parce qu’il y a des plaintes comme quoi les procédures sont longues et qu’il existe des vices de procédures ; le problème relatif à la professionnalisation de l’éducation, dans le sens d’arrêter les stratégies pour une bonne professionnalisation de l’élève ou l’étudiant pour qu’il ne sort pas de l’école pour être chômeur , mais pour s’intégrer dans son milieu, en se basant sur des stratégies qui ont été adoptées lors de la dernière Assemblée générale des Conseils économiques et sociaux d’Afrique dont le Burundi est membre du Conseil d’administration. Ce thème a été pris comme thème principal de l’année. Le Burundi se joint à d’autres conseils de l’Afrique pour analyser ce thème. La raison est que les marchés de l’emploi évoluent rapidement et le chômage fait partie des préoccupations pressantes auxquelles sont confrontés les pays africains.
Les membres du conseil ont été invités à travailler d’arrache pied pour faire des propositions qui vont dans le sens d’améliorer ce qui est fait.
Le bilan 2013 est positif
A la question de savoir si le bilan des réalisations du Conseil économique et social est positif, Mme Budiriganya a dit que même si la note n’est pas élite, une note très bon peut lui être attribuée. Quatre sessions ordinaires et une extraordinaire ont été tenues et douze thèmes ont été analysés dont les rapports ont été transmis aux plus hautes autorités du pays et à différents ministères.
Floride Ndakoraniwe,