Prévu au mois d’avril de l’année prochaine, la biennale internationale de Bujumbura réunira également les artistes étrangers.
«Nous allons redorer l’image de la culture et l’art en toutes ses formes, par l’interpellation des artistes étrangers afin de partager les expériences », a déclaré Rose Ndayiragije, représentante légale de la biennale internationale de Bujumbura.
Au menu, il y aura l’exposition d’œuvres d’art, des spectacles et des ateliers de formation. Les arts seront catégorisés en deux ensembles : les arts plastiques (peintures, dessins, graffitis, sculptures) et la céramique. Puis les spectacles (danses, poèmes…). «Une façon de vendre la belle image du Burundi et désenclaver le pays de son isolement artistique et culturel », souligne-t-elle.
La participation des artistes étrangers aux côtés des burundais leur permettra de se découvrir mutuellement dans ce secteur. Une opportunité pour les artistes burundais d’émerger et de développer des réseaux avec les autres artistes. «Des liens avec les promoteurs, opérateurs artistiques et culturels et autres institutions à l’échelle internationale, seront tissés », ajoute Mme Ndayiragije.
Après sa première édition en 2012, la biennale internationale de Bujumbura a déjà fait preuve de son originalité. Sous l’appellation d’EASTAFAB-Burundi, elle se démarque de celle de la Tanzanie, cyclique, consacrée aux arts plastiques, affirme Rose Ndayiragije.
Les œuvres seront exposées à l’hôtel club du lac Tanganyika, au palais des arts et à l’institut français de Bujumbura. Le cinéma n’en fera pas partie, car ayant son cadre d’exposition (le Festicab).
Fondée dans le but de valoriser, promouvoir et développer la diversité artistique et culturelle, la 2ème édition de la biennale se veut être le carrefour multiculturel, où s’échangera l’art et culture, avec les pays voisins pour renforcer la cohabitation pacifique, a rappelé Mme Ndayiragije.