Au Burundi, on jubile à l’approche de la fin de la mission du Bureau des Nations Unis au Burundi BNUB …
A Bujumbura,ce jeudi 20 Novembre 2014, M. Parfait Onanga Anyanga, représentant du BNUB, a expliqué comment la transition vers la mise en place de l’Equipe Pays des Nations Unies allait voir le jour d’ici fin décembre 2014.
M. Parfait Onanga Anyanga était en compagnie de M. Edouard Nduwimana, Ministre de l’Intérieur du Burundi et du groupe de direction de la transition mis en place depuis la décision du Conseil de Sécurité de l’ONU du jeudi 15 mai 2014 ( Résolution 2137 (2014)) de mettre fin à la mission du BNUB fin de cette année 2014.

Les relations entre le Burundi et le BNUB se sont envenimées depuis mars 2013 où le Gabonais, M. Parfait Onanga Anyanga, représentant du BNUB, est entré dans les affaires politiques internes du pays, en organisant, au nom des Nations Unis, une rencontre ayant pour objet de réintégrer des politiciens burundais ( membres de l’ADC IKIBIRI ) exilés en France ( et au BENELUX ) qui ne respectent pas la Démocratie et l’Etat de Droit du Burundi. Grosso-modo des anarchistes ! Ces derniers, depuis fin mai 2010, avaient tenté de déstabiliser le Burundi notamment par des actes terroristes amplifiés par leurs média ( ex. des jets de grenades en pleine ville pendant le déroulement des élections démocratiques … ) [ http://burundi-agnews.org/2.57/index.php/societe/sport/1649-burundi-le-fond-daide-aux-medias-se-fait-attendre ] ayant pour vocation de faire peur à la population burundaise et de pousser la communauté internationale à stopper le processus électorales afin d’entamer des négociations de partage du pouvoir non démocratique. En même temps, ces politiciens burundais avaient, à partir de la RDC Congo et de la Tanzanie [ http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=2492 ], essayaient de mettre en place une rébellion ayant pour vocation de changer le régime démocratique du Burundi. Ils s’étaient même associé à la force négative en RDC Congo qu’est le M23… La tentative avait échoué et ils ne leur restaient plus que de projeter une expérience en s’infiltrant depuis l’intérieur. L’occasion leur avait été donné par la France, depuis le Conseil de Sécurité de l’ONU, sous le biais du BNUB, et en effet, depuis mars 2013, ces politiciens sont entrés à nouveau dans l’échiquier politique burundais. Mais à quelle prix pour le Burundi ! Il ne se déroule pas 2 semaines pour qu’il ne se passe pas quelque chose d’étrange couvert par RFI et l’AFP … De plus, en avril 2014, le BNUB ( dont le représentant est soupçonné d’être au service du réseau de la France-Afrique associé à certaines familles d’anciens colons Belges ) avait accusé gratuitement le pouvoir burundais de préparer un génocide. Nuisant à l’image du Burundi,qui est devenu un pays tranquille depuis 2005, les autorités avaient de suite exigé de ce monsieur qu’il mette à jour ses preuves pour que l’opinion internationale puisse savoir. Mais en vain, jusqu’aujourd’hui, M. Parfait Onanga Anyanga n’a toujours pas fourni les preuves de ses accusations graves! M. Pierre Mbonimpa ( APRODH ) avait essayé de venir à sa rescousse et l’essai n’a pas été concluant! Depuis des média privés burundais veulent à tout prix créer – des hommes armés « virtuels » aux allures de génocidaires causant la désolation et faisant peur à la population burundaise et à la communauté internationale – mais rien n’y fait les preuves de M. Parfait Onanga Anyanga ne sont toujours pas visibles…
Les autorités burundaises ont compris, qu’au finale, toute cette mascarade était orchestrée de l’extérieur par des familles richissimes franco-belges qui ne sont pas contentes du pouvoir actuel au Burundi qui les a mis peu à peu hors jeu du « gâteau économique burundais » ( et régional pour le coup) , par ses alliances nouvelles renforcées avec l’East African Community EAC ( avec la Tanzanie, Kenya, Rwanda, et Ouganda ), la RDC Congo, l’Amérique et l’Angleterre, la Chine, l’Afrique du Sud, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suisse, les pays Scandinaves, et la Turquie.
Le Burundi a eu pas mal de problèmes avec les représentants francophones qui se sont succédé à travers les organisations des Nations Unis ( mais aussi de l’Union Européenne ) qui sont venues s’installer dans le pays une fois que les Barundi s’étaient, par leurs propres moyens ( la guerre civile : http://burundi-agnews.org/guerre_civile_burundaise_1993_2003.htm ), débarrassés de la Dictature militaire des Bahima Burundais ( Micombero, Bagaza, Buyoya ) ayant régné près de 40 ans, occasionnant plus de 4,5 Millions de victimes Barundi ( le génocide-régicide :http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm ).
Au Burundi, en coulisse, on ne souhaite plus que l’ONU envoie des consultants du réseau « France-Afrique » pour le représenter dans le pays. Le Burundi, autrefois seulement francophone, est devenu depuis quelques semaines un pays avec 3 langues officielles hormis le Kirundi (langue nationale) : l’Anglais, le Français, et le Swahili.
DAM, NY, AGNEWS, le vendredi 21 novembre 2014