La Police pénitentiaire de Murembwe, une prison de haute sécurité du Sud du Burundi, a mis fin, jeudi, à la cavale de cinq des dix détenus qui s’étaient évadés après avoir blessé grièvement deux gardiens à la grenade et pris sur les victimes un fusil de type Kalachnikov dans la nuit de mercredi, a rapporté,vendredi, la radio nationale du Burundi.
Les captifs ont été aussitôt jugés suivant des procédures d’urgence et vont retourner en prison pour purger 20 ans supplémentaires assortis d’une amende de 50.000 francs burundais (un peu plus de 32 dollars américains) chacun, d’après toujours la radio publique burundaise.
Parmi les évadés figurait un des meurtriers d’un coopérant italien et d’une religieuse d’origine croate, en 2011, à Ngozi, une ville située dans le Nord burundais.
Les recherches policières vont s’intensifier jusqu’à débusquer les cinq autres évadés encore en cavale dans la brousse et récupérer le fusil, d’après la radio publique burundaise.
La prison de Murembwe est enclavée dans d’immenses champs de palmiers à huile, d’un côté, et des marécages ainsi qu’une partie du littoral du lac Tanganyika. L’établissement pénitentiaire sert généralement de correction aux « têtes dures » et aux dangereux criminels des autres maisons d’arrêt plus aérées du pays.
PANA, 22 novembre 2014