Au moment où la MONUSCO a commencé lundi à mettre en exécution son ultimatum de chasser les forces négatives opérant sur le sol de la République Démocratique du Congo (RDC), le porte-parole de l’armée burundaise, le colonel Gaspard Baratuza, a annoncé mardi que son institution est prête à réserver le sort aux combattants burundais du Front National de Libération (FNL) encore en RDC selon leur comportement au retour dans le pays.
« Nous sommes prêts à les accueillir s’ils viennent comme des civils non armés, mais s’ils opposent une résistance, on va les accueillir conséquemment. Ils pourront subir le même sort que les Burundais qui ont attaqué la semaine dernière dans la province de Cibitoke en provenance de la RDC », a déclaré le porte-parole de l’ armée.
L’armée burundaise est en contact permanent avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) avec lesquelles elles se font des échanges d’informations, a-t-il ajouté.
« S’il advenait qu’il y ait des mouvements qui tenteraient de venir armés, on va travailler conséquemment », a martelé le colonel Gaspard Baratuza.
Concernant le groupe d’hommes armés qui ont attaqué la semaine dernière les communes de Murwi et de Bukinanyana dans la province de Cibitoke (ouest du pays), il a affirmé que 95 combattants ont été tués pendant les cinq jours qu’ont duré les affrontements, que 9 autres ont été capturés, 2 militaires tués, 7 autres blessés et deux civils blessés dont un enfant.
Cependant, il n’a pas révélé l’identité de ce groupe, et s’est contenté d’annoncer que les 9 combattants capturés ont été transférés à une autre institution plus spécialisée dans les enquêtes pour connaître leurs commanditaires.