Au Burundi, le taux national de desserte en électricité reste faible est de moins de 10% et le gouvernement du Burundi encourage les privés à investir dans ce domaine, a déclaré jeudi le ministre burundais de l’Energie et des Mines.
« Malgré l’effort soutenu de l’Etat, la satisfaction des besoins énergétiques de la population pose de sérieux problèmes et restera encore pour longtemps une gageure irrésolue. Le taux national de desserte en électricité reste très faible (moins de 10%) », a souligné jeudi Côme Manirakiza, ministre de l’Energie et des Mines, lors de l’ouverture d’un atelier de validation de l’étude d’impact environnemental et social du projet d’aménagement de deux centrales solaires photovoltaïques de 10 MW chacune à Bubanza ( ouest) et Gitega (Centre du pays).
Compte tenu de ce déficit énergétique au niveau national, le ministre Côme Manirakiza a encouragé les privés à investir dans ce secteur en leur promettant des avantages motivants.
« De ce fait, la participation des investissements privés dans le secteur est fortement encouragée par les pouvoirs publics. Des avantages motivants et palpables prévus notamment par le code des investissements vont leur être octroyés », a déclaré le ministre Côme Manirakiza.
Il a indiqué que toutes les contraintes réunies plaident en faveur de la promotion et de la vulgarisation généralisée des différentes formes d’énergies nouvelles et renouvelables d’autant plus qu’elles sont interdépendantes et qu’elles revêtent un caractère transversal.
Il a fait savoir que le programme prioritaire du gouvernement consiste à intensifier la diffusion des différentes formes d’ énergies nouvelles dans les communautés et les collectivités rurales, à inciter les privés à investir dans le secteur de l’ énergie, à conscientiser et sensibiliser le public sur le bien- fondé de la mise en place et de l’exploitation de ces énergies, à rechercher et mobiliser des financements tant internes qu’externes pour le secteur, à intéresser les bailleurs de fonds traditionnels du Burundi et à renforcer les capacités et le transfert des technologies.
Les deux centrales de Bubanza et de Gitega vont coûter 54 millions USD sur fonds propres du promoteur du projet qui est le groupement Tauber Solar (Allemagne) -Sarako (Ile Maurice).
Les travaux de construction de ce deux centrales devraient commencer avec ce mois de février.