Comme l’écrivait Kazirukanyo on est sûr que pour éviter que les Burundais ne subissent fatalement le jeu géopolitique du moment, les forces de sécurité nationales doivent ouvrir l’œil, et le bon , ce Monsieur nous disait que le débat auquel on assiste ces derniers temps impose que tout un chacun se sente concerné et à plus forte raison les forces de défense et de sécurité, que rien n’est besoin de rappeler la responsabilité que portent les Hauts officiers qui commandent ces corps en lien avec le maintien de la paix, de la sécurité pour tous et des biens. L’histoire du coup d’Etat raté du 13 mai 2015 en est un exemple patent sans parler des manifestations violentes, revendiquées depuis lors par Mr Nininahazwe Pacifique et qui ont déjà emporté beaucoup de vies humaines en plus des dégâts matériels tant publics et privés.
Quant à la sagacité de Mr Bob Rugurika sélectionnée comme alibi de choix, pour les besoins de la cause, est rendue depuis peu incontournable pour tout acteur politique occidental, seul ou structuré, qui souhaite mettre à genou le gouvernement Burundais et le peuple Burundais de surcroît. Rien n’est assez beau pour se laisser désinformer, pourquoi irions-nous écouter une autre musique qui dissone du côté officiel alors que la douce mélodie rpanne est à portée de main ?
Nooon, ils ne sont pas sérieux du tout car ils s’amusent, tout prétexte est bon pour prendre une décision, à qui le tour ? Peut-être bien celui-ci ? Non peut être bien celui-là ? Qu’y a-t-il ? où ? Dans son sous-sol ? Non aussi chez son voisin, bah de toute façon, faisons quelque chose il n’est pas question de rester inactifs, ce n’est pas digne de nous leaders mondiaux, il faut rétablir l’ordre pour le bien de ces populations-là ! Ok, va pour une action mais quelle est la cible ? Tien, il y a une république bananière qui veut nous échapper, incroyable ils ont osé ? Bon, cette idée est à propos, allons y rétablir l’ordre pour le bien évidemment des populations qui y habitent et malgré eux, d’ailleurs nous sommes déjà en contact avec quelques activistes prêts à coopérer quel que soit le projet pourvu qu’ils soient payés, ce coût est dérisoire comparé au potentiel des bonnes affaires qui suivront pour le bien être du pays. Nous y avons tous les autres contacts nécessaires. Va mos, c’est cela le dialogue, car, il faut dialoguer dans la transparence et exiger sous peine de sanctions sévères des concessions, surtout il faut veiller au partage équitable de la gamelle, nos amis de l’opposition depuis plusieurs années n’ont rien à se mettre sous la dent, il crèvent la dalle, dans une telle république c’est la base démocratique elle-même qui est compromise. Le respect des dispositions contenues dans la constitution ne serait plus la base d’un Etat de droit ?
Du théâtre rien que du théâtre, pourquoi tout ce foin ? Bientôt les élections vont se dérouler au Burundi. Tous les observateurs objectifs savent que le Parti CNDD-FDD est très fort mais également très populaire, donc il ne pourra que gagner haut la main ces élections. Cependant, comme il n’est pas compatible avec le moule des épouvantails des Partis satellites communément acceptés comme étant convenables pour une république de type bananière, quand bien même il aura été porté par la population en lui donnant un score proportionnel à sa popularité, d’office les discours sont déjà prêts pour dénoncer la tricherie, la fraude, l’achat des voix, l’intimidation de l’opposition, le fameux bourrage des urnes, le manque de transparence, etc,….
Les puissants de ce monde ont des moyens colossaux qui leur permettent de tout connaître, tout espionner, tout voir, tout analyser, tout comprendre et faire des projections suffisamment étayées pour anticiper statistiquement les probabilités des choses à venir. Personne ne peut me faire croire que la réalité du Burundi échappe à leur savoir, seulement la question qu’il faut se poser, est ce que cette réalité rencontre leur vision du monde et trouve sa place dans leur vivier ? La réponse à cette question donne l’orientation de la considération qu’ils donnent au processus et à la dynamique socio-politique nationale du Burundi, sans oublier d’entrevoir déjà leur position relative à la victoire du Parti CNDD-FDD probable aux élections. Si les circonstances ne changent pas, ils vont la faire payer cher aux Burundais
Nous savons tous que l’opposition politique burundaise n’est pas de taille à rivaliser avec le Parti CNDD-FDD mais pour les besoins de la cause, on a déjà des outils qui ont été mis en place notamment une certaine société civile violente, une opposition atypique sans structure dans certains quartiers de la Capitale et qui y impose au quotidien l’insécurité, des artistes de tout poil, des pseudo-scientifiques qui produisent des textes pour orienter les opinions en faveur de leur vision programmatique et qui tendent à faire croire qu’ils connaissent les Burundais mieux qu’eux-mêmes, bref rien n’est laissé au hasard, la déstabilisation doit aboutir coûte que coûte. Le KO favorise les affaires mais lesquelles ?
Le 29 juin 2015, jour du premier round des scrutins, sonnera déjà la glas pour ceux qui se sont illusionnés et qui ont cru qu’eux seuls sont doués de raison et que tous les autres sont des ignares. Les urnes ont un langage et une vérité implacable. Parions.
Minani Pontein