L’ancien 2ème Vice-Président, puisqu’il vient de démissionner, a préféré rejoindre la Belgique. Hier soir il a donné à France 24 les raisons de son départ du poste qu’il occupait. Il y a lieu de se demander vraiment s’il est sincère. La candidature de Mr Nkurunziza Pierre a été validé par la Cour Constitutionnelle. Un arbitre ne se trompe jamais dans sa décision, c’est un principe de droit. Quelque soit sa décision, tout le monde doit s’y plier.

On est en droit aussi de se poser la question sur son honnêteté d’homme politique puisqu’on sait qu’il ne figurait sur aucune liste électorale que ce soit communale ou parlementaire. L’incertitude de son futur emploi était suffisante pour qu’il cherche fortune ailleurs notamment en Belgique tenant compte du fait qu’il a la double nationalité. D’autres politiciens burundais des plus connus aux moins connus sont et vivent déjà en Belgique (Nyangoma, Pancrace, Gaciyubwenge, ….).

Souhaitons-lui une bonne reconversion et une pleine réadaptation à la vie en Belgique car c’est aussi un autre défis et pas des moindre.
Minani Pontien


Burundi: Le deuxième Vice Président de la République trouve une raison de rester en Belgique pour bénéficier des soins de santé prolongés
Bujumbura, le 23/06/2015 (Revelation News). -S’exprimant sur France 24, le Deuxième Vice Président de la République, Dr Ir Gervais Rufyikiri, vient de faire une déclaration publique sur sa défection des institutions du Burundi. Ceci arrive quelques jours après son arrivée en Belgique, gravement malade d’une maladie qu’il porte depuis longtemps, selon une source médicale qui n’a pas voulu fournir d’autres details pour des raisons évidentes de déontologie médicale. Sur France-24, il apparaissait effectivement très affaibli.
« Gervais Rufyikiri a vécu un état de stress traumatique qui a aggravé son état de santé sur le plan clinique », a confié à Revelation News la source médicale. « Les causes à l’origine de la déterioration critique de son état de santé sont multiples, mais l’hypothèse d’une situation imprévue d’échecs successifs sur le plan politique est à privilégier », a poursuivi notre source.
En effet, Gervais Rufyikiri nourrit ses envies d’être président de la république depuis la veille des élections de 2010. Il est en tête de liste du mouvement des frondeurs du CNDD-FDD, un mouvement qui continue à jouer un rôle modulateur dans la crise politique que traverse actuellement le Burundi.
Très malade, Gervais Rufyikiri avait bénéficié d’une autorisation spéciale pour être évacué d’urgence aux frais de l’Etat burundais. Un privilège qu’il doit à sa qualité de Deuxième Vice Président de la République. De source médicale en Belgique, son médecin traitant l’aurait alors conseillé de rester en Belgique où il peut avoir accès à un coctail de médicaments spécifiques pour sa maladie, qui n’existent pas au Burundi.
D’une autre source généralement bien informée, nous apprenons qu’il y a une main belge dans le choix du moment de sa défection, soit quatre jours avant les élections législatives prevues le 29 juin prochain. Considérés comme des « protectorats » des Etats Unis d’Amérique, la Belgique et certains pays de l’Union Européenne sont les pions mis en avant par les Américains pour encadrer politiquement, financièrement et médiatiquement le mouvement de déstabilisation qui devait renverser les institutions du Burundi et mettre en place une équipe de pantains et hommes de pailles pour piller le riche sous-sol burundais pour le compte des Occidentaux.
Fervent défenseur de certaines moeurs dépravées mais considérées comme des valeurs en mode dans le monde occidental, Gervais Rufyikiri était un « homosexualiste » déclaré. Déjà en 2008, il avait tenté en vain de faire passer une loi controversée sur la légalisation de l’homosexualité au Burundi. /REV