USA: Kalibr a stupéfié le Pentagone contraignant les Américains à envisager un retrait de Syrie.
« Les responsables militaires US – à huis clos – sont complètement tétanisés par la technologie russe déployée en Syrie d’autant plus que leur intelligence ignorait l’existence du Kalibr – un SS-N-30 – aux performances stupéfiantes qui démontre qu’ils ne disposent plus du monopole mondial de la puissance, ce qui devrait préoccuper le Pentagone et inciter les Etats-Unis à se retirer de Syrie » rapporte Sputniknews citant une déclaration au Daily Beast d’Eric Wertheim, un analyste de la marine américaine.
Les missiles de croisière de haute technologie qui ont été tirés sur des cibles ISIS depuis la mer Caspienne étaient largement inconnus à l’Ouest. Maintenant que leur efficacité a été démontrée, les experts militaires dans le monde sont tétanisés.
La campagne de Russie en Syrie a suscité une condamnation des États-Unis et de ses alliés depuis que les premières bombes ont été larguées. Avec le lancement de 26 missiles de croisière de la mer Caspienne, mercredi, ce ne fut pas différent.
Mais alors qu’ils se moquent publiquement des efforts de Moscou pour lutter contre le groupe terroriste auto-proclamé Etat islamique, les responsables militaires – à huis clos – sont complètement tétanisés par la technologie déployée.
Le Pentagone a identifié les missiles comme des SS-N-30 alors que les responsables américains de renseignement avait eu connaissance d’un modèle plus ancien connu comme le SS-N-27 et le nouveau modèle utilisé dans le raid de mercredi a pris les fonctionnaires au dépourvu.
« Cela devrait être une sonnette d’alarme sur le fait que nous ne disposons pas d’un monopole sur la puissance, » a déclaré au Daily Beast Eric Wertheim, un analyste de la marine américaine.
Il a ajouté que la Russie a désormais rejoint ce que le Daily Beast a décrit comme «un club exclusif des puissances militaires mondiales. Et cela devrait préoccuper le Pentagone. »
Alors que l’intelligence occidentale était au courant que le SS-N-27 est un modèle de missile anti-navire et présumé avoir une portée relativement limitée de moins de 150 miles, les SS-N-30, eux, ont parcouru environ 1000 miles, à travers deux pays, avant de frapper des cibles en Syrie.
« Les frappes ont détruit des installations de production de munitions et d’explosifs, des centres de commandement, des entrepôts de munitions, de l’armement et [huile], ainsi qu’un camp d’entraînement de terroristes sur le territoire de Raqqa, Idlib et Alep », a déclaré le Ministère de la Défense russe dans un déclaration.
Les analystes occidentaux ont également été surpris par le fait que de tels missiles à longue portée ont été tirés avec succès à partir de navires de guerre relativement petits. Le SS-N-30 est comparable au missile Tomahawk, et dans l’US Navy, ces missiles sont tirés depuis un navire d’une longueur d’au moins 500 pieds.
Les missiles de croisière de la Russie ont été tirés à partir de navires aussi petits que 200 pieds.
« Petits navires, grande force de frappe », a déclaré Wertheim.
Les frappes russes ont déjà causé d’importants dégâts à l’infrastructure ISIS, avec 140 sorties réalisées depuis que la campagne a commencé. Ces sorties ont déjà obtenu plus de succès que la campagne d’un an menée par la coalition menée par les USA.
Vendredi, l’administration Obama a annoncé qu’elle cessait l’ignoble plan tordu du Pentagone pour former et armer des soi-disant rebelles syriens « modérés ». Ceci fait suite à des rapports du journal DWN, affirmant que les experts de haut niveau d’Obama conseillaient un retrait militaire complet des Etats-Unis de Syrie.
D’autre part, les frappes aériennes russes se poursuivront jusqu’à ce que ISIS soit éliminé.
Sputniknews