Le Président de l’Assemblée nationale Pascal Nyabenda a reçu en audience mercredi 9 octobre 2019 le Nouvel Ambassadeur de la France au Burundi, M. Stéphane Gruenberg. Leur entretien a porté sur le cadre de la mission de coopération de la France avec le Burundi.
Au sortir de l’audience, M. Stéphane Gruenberg a indiqué qu’en tant qu’Ambassadeur en début de sa mission, il tenait à s’entretenir avec le 2ème personnage de l’Etat. Le Nouvel Ambassadeur de France au Burundi a informé le Président de l’Assemblée national du cadre de sa mission et de la façon dont la France conçoit le développement de sa coopération avec le Burundi.
M. Stéphane Gruenberg a laissé entendre qu’au cours de l’audience, la conversation a été élargie avec le 1er et le 2ème Vice-président de l’Assemblée nationale avec qui il a démarré un dialogue sur les relations avec les deux pays et sur ce qu’ils souhaitent faire ensemble.
Ils ont aussi évoqué la possibilité d’introduire la langue française comme langue officielle dans les instances dirigeants de la Communauté est-africaine et l’Assemblée nationale a sollicité le soutien et l’appui de la France.
Interrogé sur les orientations de la coopérations actuelle entre la France et le Burundi, M. Stéphane Gruenberg a fait savoir que la coopération française avec le Burundi ne s’est jamais interrompue, précisant cependant que les aléas de 2015 ont sans doute perturbé les relations de coopération entre le Burundi et l’Union européenne.
M. Stéphane Gruenberg estime que même la coopération entre le Burundi et l’Union européenne ne s’est pas interrompue mais qu’elle a plutôt pris des canaux différents, soulignant qu’elle est aujourd’hui à la hausse notamment en matière d’éducation, un secteur sur lequel la France promet de jouer un rôle important.
Le Nouvel Ambassadeur de la France au Burundi a indiqué que la France s’intéresse aussi aux questions économiques et qu’une mission de l’agence française de développement est présente à Bujumbura. Stéphane Gruenberg a souligné que les relations politiques sont aussi essentielles mais que les relations économiques entre la France et le Burundi méritent d’être renforcées.
