Monsieur le Ministre des Affaires étrangères,
Monsieur Reynders,

Par la présente et en cette fin d’année, nous avons pour vœux à formuler:

 laisser le Burundi se gérer lui-même comme il le fait depuis des années, de façon réussie.

 ne pas recommencer ce qui s’est passé au Rwanda dans les années 90, c’est à dire s’immiscer dans la politique locale en soutenant les Tutsi et leur reconquête du pouvoir perdu dans les années 1959 grâce, à l’époque, à la révolution sociale, réalisée avec l’aide de Belges démocrates et justes.

Le monde est à feu et à sang par ingérences étrangères, ne laissez pas prendre part au rallumage de brasiers au Burundi. La constitution prévoit deux mandats à élire, pour le premier mandat, le Président fut désigné, non élu, il a donc logiquement encore droit à un mandat à élire!

Laissez le pouvoir en place et ne laissez pas accréditer les bruits de médias menteurs comme ce fut le cas en 1990 au Rwanda pour justifier des ingérences et les millions de morts qui s’ensuivirent. Nous renvoyons utilement aux ouvrages de Pierre Péan que vous ne pouvez ignorer: « Noires fureurs blancs menteurs » sur le rôle notamment de l’avocat qui reprend hélas du service sur le sujet Burundi, et « Carnages » sur la redistribution des cartes anglo-saxonnes entre autres…. Pierre Péan est juif et franc maçon, il ne s’agit donc, malgré ses dires dans les ouvrages, de parti pris déplacé ou inique.

Nous voulons une juste paix mondiale, la période de fin d’année est une période propice à ce type d’expression. Avec le vœu sincère que notre voix soit entendue, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de nos respectueuses salutations.

L’Afrique n’a que trop souffert d’ingérences et influences. Le monde a changé, les Africains et les autres n’ont pas besoin qu’on écrive l’histoire à leur place, laissons les vivre, svp!

Bonnes fêtes et bonne fin d’année pour vous et votre famille, paix pour tous partout!

Annik Ferauge

J’ai travaillé durant 3 ans avec Monsieur Marcel Pochet, ancien Directeur général puis Administrateur général de la Coopération au développement, jusqu’à sa mort à 93 ans, en janvier 2013. Il m’a appelée à son service suite à mes écrits sur les mensonges au sujet du Rwanda dont l’indignation