Dans le cadre du Programme mondial des recensements généraux de la population et de l’habitat du cycle 2020 lancés par les Nations unies, l’Institut de statistique et d’étude économiques du Burundi (Isteebu) en collaboration avec le UNFPA et la FAO, a organisé le jeudi 12 décembre 2019, à Bujumbura, un atelier de présentation de partage du document stratégique du Recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage (RGPHAE). Cette activité a été rehaussée par le secrétaire permanent au ministère des Finances, du budget et de la coopération au développement économique.
Dans son discours d’ouverture, Marie Salomé Ndabahariye a remercié tous ceux qui ont travaillé d’arrache-pied ces derniers mois, pour que le document stratégique du RGPHAE 2022 soit disponible. Le RGPHAE 2022 sera le 4ème après celui de 1979, 1990 et 2008, précise-t-elle. La mise à la disposition de ce document stratégique est donc une étape cruciale pour la préparation et la conduite du RGPHAE 2022. Mme Ndabahariye a précisé que le RGPHAE 2022 s’inscrit dans le cadre du programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) qui recommande, par exemple que les pays organisent, autant que possible, un recensement tous les dix ans. Il s’inscrit aussi dans le cadre du Programme mondial des recensements généraux de la population et de l’habitat du cycle 2020 et du Programme mondial de recensements de l’agriculture 2020 lancé par les Nations unies, allant de 2016 à 2025. Ce document contient également un module de base « agriculture et élevage » qui enclenchera toutes les enquêtes complémentaires recommandées par les nouvelles lignes directives opérationnelles du Programme mondial de recensements de l’agriculture 2020.Dans son exposé, Pierre Claver Kayiro, consultant a présenté les résultats attendus au RGPHAE 2022. Il permettra de conduire d’autres enquêtes en rapport avec la démographie, la santé et les conditions de vie des ménages ; il va fournir aussi la base de sondage pour les enquêtes agricoles depuis 2011. Ce recensement va également utiliser les nouvelles technologies. Néanmoins, des contraintes existent comme les ressources qualifiées à tous les niveaux, le manque d’électricité, du réseau téléphonique, d’internet, etc…
Aline Nshimirimana