Je l’avais toujours prédit que les détracteurs du Burundi n’en avaient rien à cirer des mandats, le troisième pour eux était un prétexte tout trouvé pour mettre fin à un système qui avait remplacé celui qu’ils avaient en main.
Un système qui leur permettait de piller le pays tout en opprimant sans ménagement la majorité d’une population réduite au silence, inculte et amenée à devoir se contenter des miettes de la République. Ces Messieurs et dames qui se disaient champions des droits de l’homme et de la démocratie n’ont en réalité que faire de celle-ci.
Ils ont prospéré dans les pires dictatures qu’a connu le Burundi, c’est la démocratie qui est à l’origine de la ruine de leur train de vie dispendieux et de leurs avantages indus, alors comment voulez-vous que cette catégorie d’embourgeoisés se transforme en démocrates et défenseurs des droits d’une population dont ils ont passé plus de 40 ans à opprimer ?
Et le plus malheureux dans tout ça c’est qu’une partie de l’opinion Occidentale est tombée dans ce piège, ici je parle d’un certain nombre de députés Européens qui sans aucun regard objectif se sont acharnés à voter des sanctions contre un peuple en lutte pour sa survie et sa démocratie. Il est une certitude, le geste posé par Pierre NKURUNZIZA ce 26 janvier 2020 encre définitivement le Burundi dans la démocratie et dans l’alternance au pouvoir.
Par Sirahenda Albin