Le ministre de la Communication et des Médias, M. Frédéric Nahimana (photo), a ouvert mardi le 10 mars, à l’hôtel Rehoboth, en commune et province Gitega (capitale politique du Burundi), un atelier sur l’élaboration de la stratégie de communication pour le développement en appui au Plan national de développement (PND) sous le volet « Renforcement des capacités des parties prenantes ».
Ces assises, qui dureront deux jours, regroupent les hauts cadres du ministère de la Communication et des Médias ainsi que les chargés de la communication des différents ministères et institutions étatiques.
Le PND est un document de référence pour tous les acteurs de développement au Burundi, a indiqué dans son allocution le ministre Nahimana, précisant que les nombreuses actions de développement qui seront entreprises pour améliorer la qualité de vie des populations méritent d’être accompagnées par une communication appropriée.
Conscient que la communication constitue un facteur essentiel dans le processus de développement”, a-t-il déclaré, “le PND (2018-2027) précise une importance des médias et de la communication en ces termes” : « Le rôle de la presse et des médias en général est capital pour un accompagnement efficace d’une telle dynamique de changement.
S’il est vrai que certains environnements culturels sont plus favorables au développement que d’autres, il est nécessaire que l’information, l’éducation et la formation soient mises à contribution pour y arriver ».
D’après le ministre Nahimana, l’information, l’éducation et la formation ne sont pas assez pour changer les comportements de l’individu et de la société, ce qu’est l’objectif de la communication pour le développement.
Plus qu’une simple stratégie, la communication pour le développement est un processus social fondé sur la promotion du dialogue entre les communautés et les décideurs à l’échelon local, national et régional, a-t-il expliqué, précisant qu’elle a pour but de promouvoir, développer et mettre en œuvre des politiques et programmes qui améliorent la qualité de la vie pour tous. Bien plus, a-t-il ajouté, cet atelier vise globalement, au besoin, de consolider le dialogue entre les partenaires et le gouvernement pour promouvoir le partage des connaissances et des informations avec toutes les autres parties prenantes à la réussite du PND.
Parlant de la valeur ajoutée des assises, M. Nahimana a fait savoir que celle-ci réside non seulement en accroissement des capacités et des compétences des parties prenantes dans le domaine de la communication pour le développement, mais aussi dans la création d’un forum interactif où les leçons pratiques apprises et les questions de communication soulevées seront partagées et analysées pour être intégrées dans la stratégie. Auparavant, la représentante de l’UNICEF au Burundi avait exprimé ses félicitations à l’endroit du gouvernement burundais pour son engagement soutenu en faveur de la promotion des droits de l’enfant. Elle a également félicité le Burundi pour son investissement durant l’élaboration et la validation du PND (2018-2027).
ABP
