LE GÉNOCIDE A L’ENCONTRE DES HUTU EN 1972 AU BURUNDI (mai-juin) ET LE DROIT D’AUBAINE DES EXTRÉMISTES QUI ONT ACCAPARE DES TERRES SANS RAISON.
Par M. NIYONGABO Philippe
Ce qui a poussé Micombero le premier président du Burundi depuis 1965 à 1976 à réaliser un génocide de 1972 contre l’ethnie hutu au Burundi.
C’est créer une rébellion dans la région de l’imbo dans le but de spolier les terres riches occupées par des riches Babo de l’ethnie hutu. extrait d’une investigation en cours dans cette région par NIYONGABO Philippe.
Les événements de 1972 qui commencent à la date fatidique du 29 Avril 1972 sont toujours dans la mémoire de tous les Burundais. Aujourd’hui, nous sommes préoccupés par la campagne électorale pour les présidentielles du 20 mai 2020 et les burundais n’ont pas le temps de s’attarder sur ces souvenirs atroces qui n’ont pas de solution pour le moment. Nous avons écouté dans le discours de circonstance à Bugendana que le candidat qui sera vainqueur dans les pronostics actuels aimerait que les Burundais tournent la page, au lieu de dire je suis Hutu, je suis Tutsi, je suis Twa; qu’il faut dire tout bonnement je suis Burundais et nous sommes tous avec un même objectif de combattre ensemble la pauvreté, la maladie , les injustices etc.
Seulement pour certains extrémistes, oublier de privilégier les ethnies serait défavoriser les minorités qui réclament une grande partie du gâteau national à partager que les accords d’Arusha de 2000 leur donnent dans le partage, un pourcentage égal à 50% entre les Hutu et les Tutsi dans les instances du pays.C’est un droit d’aubaine qu’il ne faut jamais abandonner même si la réalité montre que la majorité de la population instruite silencieuse n’aura pas de travail. C’est ainsi que ces événement d’avril 1972 sont exploités jusqu’à ce jour différemment et les extrémistes l’expliquent à leur façon selon la tradition historique pour chercher à cacher les concepteurs des plans macabres qui avaient un programme de provoquer un génocide qui sera effacé dans des contradictions quand les planificateurs seront tous partis dans l’au-delà un à un.
Les Hutu victimes de plusieurs cas de tyrannies causées par la mauvaise gouvernance de Micombero sous la première, ensuite la deuxième république sous Bagaza et la troisième république sous Pierre Buyoya toujours en vie et perturbateur potentiel contre les changements, les descendants qui héritent ce désordre continuent à ruminer avec colère la perte des parents ou membres de familles qui ont été massacrés sans jugement. Quelques-uns ayant complotés en appartenant au mouvement de la jeunesse révolutionnaire de Rwagasore (J.R.R) affilié au parti Uprona; travaillant dans le but de traquer les victimes des concepteurs des massacres dont Micombero et ses acolytes et se laissant croire qu’il y avait des éléments d’une rébellion hutue qui a provoqué ce nouveau monarque Micombero. La répression brutale des sanguinaires se justifie facilement par certains extrémistes Tutsi. Les gens doivent apprendre dans l’histoire du Burundi que cette région de l’imbo la plus riche en poisson, palmeraies, café robusta était convoitée depuis l’avènement de la première république. C’est pour cela que les Burundais sont invités à construire ensemble une vérité qui aidera nos enfants à se constituer et de dire aux coupables qui ne sont plus de ce monde, vous nous avez eu et personne d’autres ne pourra nous duper pour tuer nos frères. La page doit tourner pour le bien de toutes les ethnies, les Hutu, les Tutsi et les Twa au Burundi tout en invitant ceux qui sont encore sur terre de demander le pardon des Burundais en public.
Pourtant, tout a été élaboré par des techniciens extrémistes de Micombero et de son parti politique Uprona de l’époque qui n’ont rien laissé au hasard sauf qu’ils ne pensaient pas qu’un jour, viendra un moment de déterrer les victimes et les identifier. Ce jour est là actuellement en 2020 où la communauté internationale se pose la question comment tout cela est arrivé quand nous pensions connaître tout ce qui se tramait sur place au Burundi tandis que les partis politiques de l’Uprona actuellement, d’autres partis politiques agrées et du CNDD-FDD travaillent en synergie pour identifier le nombre des victimes dans les fosses communes partout sur le territoire du Burundi et trouver ensemble comment réconcilier un peuple qui a trop souffert dans le passé.S’il y avait moyen de découvrir les fosses communes dans la région de l’imbo aussi, une action difficile quand toute la population était traquée et celui qui n’a pas fui a été tué. Peut-être qu’il n’y aura pas des témoins qui diront les pistes dans ce coin maudit de 1972.
Pas à pas, les investigations que nous sommes entrain de réaliser se basent sur la réalité dans la région de Bururi avant le génocide de 1972 dans le but d’identifier à qui profitait ce droit d’aubaine qui viendrait de ce génocide une fois la répression terminée et généralisée sur tout le territoire du Burundi.Nous savons tous qu’il y a eu confiscation des biens sur tout le territoire du Burundi à tord, là où des personnes innocentes étaient arrêtées et conduites à l’abattoir des humains comme des bêtes.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, le droit d’aubaine que nous allons voir ensemble sur ces événements survenus depuis le 29 avril 1972 au Burundi, c’est comment les extrémistes assoiffés du sang et du pouvoir convoitaient les biens à spolier des habitants de Nyanza-lac,Kigwena,Rumonge,Minago jusqu’à Kabezi. Ce droit d’aubaine est un droit d’origine féodale qui disposait que le Seigneur qui gouvernait recueillait les biens d’un étranger ou aubain (terme en rapport avec la notion de ban. Les aubains s’opposaient à la Lignée, c’est-à-dire aux sujets de la couronne qui étaient nés et résidaient dans ce royaume, lorsque ce dernier monarque mourrait dans le périmètre de sa souveraineté on spoliait facilement les biens de ses sujets.
Micombero et ses acolytes qui venaient de destituer le roi Ntare V en 1965 se maudissaient de n’avoir pas eu l’occasion de le tuer pour accaparer des terres sur tout le royaume à ce moment. Ce droit d’aubaine restait leur convoitise. Il fallait que ce monarque déchu le roi Ntare V soit mort enfin un jour pour gagner tout le trophée partout au Burundi sur des simples citoyens.
N’en déplaise à quelques-uns qui continuent à dérouter les burundais sur ce génocide contre les Hutu en 1972, car tout a été calculé à un moindre détail. Pour arriver à ce génocide, Micombero et ses acolytes devraient rapatrier le roi Ntare V renversé et qui habitait en Belgique. Simbananiye Arthémon le ministre des affaires étrangères de Micombero a été envoyé en Belgique pour tromper l’ex roi du Burundi aidé par des amis européens qui avaient des affaires en Ouganda chez Idi Amin Dada. Je ne reviens pas sur ce kidnapping du roi Ntare V mais sachez que le plan d’assassiner le roi Ntare V Ndizeye Charles correspond au plan macabre de commencer le génocide contre les Hutu au Burundi en 1972 dans le but principal d’accaparer les terres riches de l’imbo( Mugara, Nyanza-lac,Rumonge ,Minago, Gitaza etc.
Pour comprendre le motif qui a poussé Micombero et ses acolytes extrémistes de choisir la région de l’imbo dans ce but majeur de déclencher le génocide, permettez-moi de décrire les faits du contexte sociopolitique de la région depuis 1962-1971.
Que peut-on découvrir des préparatifs dans ce génocide ?
Les archives nationales relatant l’historique de l’organisation territoriale de la région, certains archives des années 1960 à 1970 ont été détruites par un administrateur de Rumonge Damas NYAMBERE. Nous trouvons cette constatation dans les documentaires sur la région de Bururi depuis 1970 dans le but de comprendre comment vivait cette population pour qu’il surgisse les germes de rébellion car d’après les recherches, la population vivait en symbiose et sans aucun conflit sauf les responsables administratifs envoyés par Micombero qui ont élaborés des rebellions fictifs que vous allez comprendre en suivant attentivement à l’évolution territoriale de Bururi avant 1972, pendant 1972 et après 1972.
• 1929 à Bururi, création du territoire de Bururi en fusion des postes NYANZA-LAC et de Rumonge.
• 1930 et 1940 : réorganisation administrative et le territoire de Tanganyika, les postes de Rumonge et Nyanza-lac deviennent le territoire de Bururi qui comptait sept chefferies . Dans l’histoire réelle, cinq chefs du territoire étant des responsables qui savaient lire et écrire. Il s’agit de NDARISHIKIJE ,HUGANO,Katihabwa,Nyambikije et Wakana.
• En 1956, ce territoire de Bururi est modifié en cinq sous chefferies.
1. Chefferie de Bututsi dirigé par NDARISHIKIJE
2. la chefferie de Buragane-Bukurira commandé par le chef Hugano
3. la chefferie de Mugamba-Buzibira sous les ordres de chef Ndakoze
4. la chefferie de Buvugalimwe par le chef Katiha
5. la chefferie de tanganyika par le chef Nyambikije
• En 1960, le territoire de Bururi devient la province Bururi lors de l’indépendance avec 2 arrondissement : Bururi et Makamba avec 19 communes dont :
Mugamba,Mikoba,Bututsi,Minago,Burambi,Buyengero,Songa,Kiryama,Muzenga,Bururi,Kigwena,Munini,Kwitaba,Makamba,Gisenyi, Vugizo,Kibago,Mabanda,Nyanza-lac. Pendant cette période, la province était dirigée par un administrateur de province, un administrateur adjoint et un secrétaire de province, tandis que la commune quant à elle était administrée par un bourgmestre assisté d’un conseil communal.
LE REMPLACEMENT LE PLUS RADICAL DE MICOMBERO PAR LES RESPONSABLES POLITIQUES DE SON CLAN OU CELUI DE SES AMIS EXTRÉMISTES.
• En 1965, Micombero changea tout par l’arrêté-loi n°001/67. Plusieurs anciennes communes devinrent des zones dans 2 arrondissements Bururi et Makamba dirigés par les personnes de souche Hima et Tutsi extrémistes dans le but de préparer le terrain des atrocités et conspiration pour prendre des terres riches. Le régime de Micombero convoitait la plaine de l’imbo où les Hutu de la région avaient des vastes palmeraies et de vastes plantations de café robusta. Ils embauchaient très souvent des ouvriers qui descendaient des hauteurs. Ces derniers en grande majorité étaient des Tutsi pauvres qui venaient de Vyanda,Songa,Bururi,Matana,Mugamba. Or en réalité un patron ne cherche jamais la misère, la mort à son ouvrier quand il protège ses biens partout dans les coutumes burundaises.
IL N’EXISTAIT PAS DE TENSIONS ALLANT AUX MASSACRES ET GÉNOCIDE EN 1972 DANS LA RÉGION DE L’IMBO.
• Plusieurs témoignages à notre disposition soulignent l’importance des relations entre les populations. Selon plusieurs témoignages dans les livres et enquêtes, les rapports entre les deux principales composantes de la population, les Hutus et les Tutsi étaient appréciables malgré les différents événements à caractère ethnique qui ont bouleversé le pays, 1965,1969,1971 (accusation mutuelle de putsch, les Militaires Hutu et les Tutsi de Muramvya que Micombero accusaient cela n’a pas perturbé la population de l’imbo pour qu’il existe un conflit qui prépare les massacres de 1972. En bref les Hutus et les Tutsi menaient pratiquement le même genre de vie dans un climat de convivialité mais Micombero et les administrateurs qu’il avait positionné dans la région de l’imbo s’en floutaient de ces pauvres Tutsi qui travaillaient dans les plantations des riches Hutu.
• Micombero d’après quelques recherches à notre disposition dans nos investigations en cours, il confia la tâche à Damas Nyambere, frère de Gille Bimazubute, la commune de Rumonge tandis que le secteur Nyanza-lac est confié à Basumbwa Léonidas frère du ministre SHIBURA tous originaire de Matana et la réunion du 29 avril à Rumonge en présence de Yanda et Simbananiye étant de donner le coup d’envoi à des rebelles choisis pour justifier les massacres de 1972 qui vont en même temps emporter le Roi NtareV emprisonné à Gitega, tout en sachant que les autres allaient se protéger en attendant la venue des militaires car ayant eu les armes à feu et l’aide militaire de Mobutu du Zaïre.. Malheureusement leur projet macabre va emporter les ouvriers Tutsi et Hutu venant cultiver dans les champs des riches Hutu sans oublier leurs patrons Hutu car les assassins sélectionnaient ceux qu’ils tuaient . Dans leur première position, ceux qui venaient de la réunion et qui ne se doutaient de rien ayant refusé d’amender le déclenchement des massacres des innocents tombèrent dans l’embuscade et nous avons perdu notre docteur SIMBIYARA et Rubati de Rukoma en commune Songa qui étaient des intègres citoyens car leurs enfants que je connais bien sont restés justes et honnêtes en respectant leurs voisins mais à cause de cette folie humaine des politiciens extrémistes assoiffés de spolier des terres au détriment des droits de l’homme à la vie et dans les biens mérités, évidemment Micombero et ses scribes n’épargnèrent jamais ceux qui étaient contre eux ou de leurs plans surtout en 1972. Des fois barajaniranya. Nous connaissons des militaires Tutsi massacrés à Bururi pendant cette période parce que les autres disaient qu’il n’existe jamais des Tutsi parmi eux qui viennent d’autres régions comme Ngozi,Muyinga,Kayanza etc. Même le commandant du camp Biyorero va l’appliquer à Ngozi même.
• Les projets de déstabiliser la région de l’imbo par Micombero et ses acolytes ont commencé en 1970-1971. après avoir remplacé un certain administrateur Mossi(Moïse Maronko d’ethnie hutu de 1965 à 1970. Il a été remplacé par Damas NYAMBERE pour préparer le génocide. Le climat de suspicion mutuelle naquit et engendra des détentions inhabituelles de personnes de Mugara, Kigwena, Nyanza-lac, Mabanda et Vugizo. Dans le cadre d’inciter la population à la révolte. A Rumonge, l’administrateur Damas NYAMBERE a laissé des traces mémorielles au sein de la population. Avant le déclenchement du génocide, il pouvait attraper quelqu’un et lui dire » rend hommage à mon chien en s’agenouillant devant lui. » Après avoir souffleté, il te disait « va lui acheter deux kilos de viandes et on devait lui donner sur une assiette qu’on utilise enfin il te disait de demander pardon à son chien. C’est ainsi que son plan marcha bien et les mécontents furent recrutés par ses services secrets pour travailler avec des éléments murelistes qu’ils vont présenter comme des membres de la rébellion hutu déclencheurs du génocide dans le but d’accaparer les terres de l’imbo après deux mois de ratissage de Nyanza-lac, Kigwena-Mugara, Rumonge,Minago,Murago,Gitaza etc. (mai-juin 1972) C’est ainsi que ce ratissage détruisait maison par maison pour laisser les nouveaux occupants prendre l’intégralité des biens trouvés sur place. Une investigation qui se poursuit.
Mardi 28 Avril 2020