La police burundaise a annoncé dimanche avoir appréhendé sept personnes impliquées dans le trafic des filles et femmes depuis le 19 avril.

Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère burundais de la Sécurité publique, a déclaré à la presse que les sept personnes arrêtées par la police chargée de la protection des mineures font partie d’un réseau de trafiquants des êtres humains.

« Il s’agit de trois Burundais et de quatre Kenyans dont deux de sexe féminin », a-t-il indiqué.

Les sept personnes travaillent pour onze compagnies dont quatre se trouvent au Burundi, quatre autres en Arabie Saoudite, deux en Oman et une au Kenya.

Selon M. Nkurikiye, à ce jour, ces compagnies ont fait le trafic de 267 filles et femmes à destination principalement de l’Arabie Saoudite, du Liban et d’Oman.

209 d’entre elles ont été trafiquées par la Société Royal Services basée à Bujumbura et fonctionnant en dehors de la loi.

La police cherche le directeur général d’une société privée impliquée dans le trafic des êtres humains qui a pris le large après avoir entendu que la police était en train de mener des enquêtes sur ce genre de trafic.

@rib News, 19/06/2016 – Source Xinhua