Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi

1. Cinquante et quatre ans viennent de s’écouler (54) depuis que le Burundi a accédé à son Indépendance : c’était le 1er Juillet 1962. Nous remercions l’Eternel, car il a gardé le Burundi et son peuple durant toutes ces années. Qu’honneur et gloire lui soient rendus !

2. Nous remercions très vivement ceux qui se sont sacrifiés, en commençant par le Prince Louis RWAGASORE qui y a laissé sa vie ainsi que toute sa famille, pour arriver à cette victoire. Nous remercions aussi tous ceux qui ont joué un rôle quelconque à cette époque, ceux qui sont encore en vie et ceux qui nous ont quittés, les plus illustres et les moins connus. Que le Dieu Tout Puissant leur accorde une juste récompense, à la hauteur du noble travail accompli en faveur du Burundi et de son peuple.

3. Aujourd’hui donc, que tout citoyen Burundais, aussi bien celui qui vit au pays que celui qui se trouve à l’étranger, se distingue par l’amour de la patrie. Qu’il prenne pour modèles les héros nationaux : le Prince Louis RWAGASORE, héros de l’Indépendance, ainsi que Son Excellence Melchior NDADAYE, héros de la Démocratie.

4. L’héritage de patriotisme et de service pour la nation qu’ils nous ont légué vont servir de tremplin pour former un front imperturbable, en vue de combattre quiconque nourrirait un plan de nous le faire oublier. Nous sommes invités à diffuser cet héritage chez tous les citoyens, en commençant par la jeunesse, elle qui constitue le Burundi d’aujourd’hui et des temps à venir, afin qu’elle comprenne que le fait d’avoir un pays est un don extraordinaire de Dieu.

5. Nous souhaitons aux citoyens Burundais et à tous les étrangers établis sur le sol burundais, un joyeux anniversaire de l’Indépendance. Pendant que nous célébrons cette fête, prenons un engagement ferme de consolider l’indépendance qui nous a remis l’estime et la parole, le pouvoir et la liberté d’opérer nous-mêmes un choix libre et souverain dans la détermination de notre régime politique, et que nous soyons les seuls à en rendre compte.

6. Nous avons choisi que cette fête soit célébrée sous le signe du thème suivant :

« MOBILISONS-NOUS, RENFORÇONS ET VEILLONS SUR NOTRE INDEPENDANCE EN L’ETAYANT PAR DE BONNES ŒUVRES AINSI QU’UNE COHESION SOCIALE INDEFECTIBLE ».

Burundaises, Burundais,
Amis du Burundi

7. Depuis 1962, le 1er juillet de chaque année est consacrée à la commémoration de l’Indépendance. A cette occasion, nous nous remettons en mémoire l’histoire de notre pays durant la période monarchique, la période coloniale et la période post coloniale lorsque nous avions reconquis notre Indépendance.

8. Durant la période monarchique, avant l’arrivée du colonisateur, le Burundi était un pays très organisé. Les citoyens jouissaient de leur droit à la liberté d’expression : ils prenaient la parole et ils étaient écoutés ; lorsqu’ils posaient une question, ils recevaient la réponse, et lorsqu’ils avaient des difficultés, justice leur était rendue. Les Burundais étaient solidaires, et ils vivaient unis, défendant ensemble la paix et la sécurité. Surtout ils respectaient la vie humaine, car personne ne peut se la donner, et nous trouvons cela dans les interdits.

9. Parmi les faits qui ont marqué la période coloniale, on en trouve de positifs, mais également de négatifs. Certains comportements que l’on pourrait citer, que ce soit sous la colonisation belge, que ce soit sous la colonisation allemande, les colonisateurs ont tous retiré la parole aux dirigeants nationaux ainsi que l’exercice de leur pouvoir administratif ; ils ont pris des mesures et des décisions oppressives à l’endroit du peuple burundais, et qui les tournaient au ridicule. Les Burundais ont subi la chicotte ; ils ont été sommés de verser un tribut en œufs et en boles de beurre. Les colonisateurs ont pillé les ressources naturelles du pays, et ils ont commis tous ces crimes avec la bénédiction de certains nationaux qui mettaient en avant leurs propres intérêts.

10. Il n’a pas du tout été facile au Burundais de s’arracher à cet esclavage, car tout le monde ne voyait pas du même œil cette situation. D’un côté, de mèche avec le colonisateur et pour leurs intérêts, certains disaient qu’il n’était pas encore temps au pays d’obtenir l’indépendance ; de l’autre, le Prince Louis RWAGASORE, appuyé par des Burundais patriotes et courageux, réclamait une indépendance immédiate. Ils se sont alors tous levés pour défendre leur droit, et ils ont réussi à bouter loin d’eux le mépris et la domination.

11. Hélas ! De nos jours aussi, il y a encore des gens qui ne veulent pas que les Burundais organisent eux-mêmes les affaires de leur nation. Ils poursuivent leur sale besogne de ternir l’image de leur mère patrie, mais nous devons garder à l’esprit que nos ancêtres ont dit :
« A qui détruit son enclos, on prête facilement la serpette ».

12. L’Indépendance alors, c’est ce droit inaliénable que les Burundais ont recouvré, lorsque le pays est sorti des sévisses du colonisateur qui le malmenait.
Nous avons ainsi retrouvé notre place dans le concert des nations, et Dieu Tout Puissant nous montra sa face : Il nous a arraché des griffes des étrangers.

13. La lutte pour l’indépendance a montré à quel point le Burundi a des fils et des filles braves, comme nous le trouvons dans l’hymne national : « Notre Burundi, bel héritage de nos ancêtres, reçois les félicitations des Nations ; tu joins la bravoure à la détermination. Entonne le chant de victoire, tu t’es libéré de tes dominateurs ! »

14. L’indépendance est également une victoire que nous avons remportée, guidés par des hommes dignes de leur nom. Aussi le Burundi s’est-il levé gaillardement, et il a acquis l’Indépendance. Le drapeau du Burundi indépendant flotta dans les airs, l’hymne national fut chanté, et cela jusqu’à ce jour. C’est une affaire très importante à laquelle nous devons tenir jalousement et que personne ne devrait prendre à la légère.

15. Tout Burundais, qu’il réside ici ou dans un pays étranger, doit prendre en considération ce qui suit : consolider, se préoccuper et même sauvegarder les acquis de notre Indépendance.

16. Vous pourriez peut-être demander : que faire pour consolider et sauvegarder cette indépendance de notre pays ?

Lorsque le pays accède à l’indépendance, c’est que les citoyens reçoivent la liberté d’élire leurs propres dirigeants. Ils ont en outre la latitude de choisir et d’adopter leurs programmes de développement ainsi que leur mise en application. Ce droit, nous ne devons pas le négliger, il faut que le pays soit dirigé par ses élus, car le Burundi est indépendant et souverain. Levons-nous donc, et travaillons pour notre pays. Aucun étranger ne viendra arranger nos affaires.

17. Une autre mission très importante que nous devons faire, c’est d’assurer la paix et la sécurité de notre pays en combattant ensemble tout ce qui serait de nature à perturber cette paix et cette sécurité que nous avons.

18. Vous le savez, l’une des stratégies utilisées par ceux qui veulent assujettir d’autres consiste à renverser les Institutions démocratiquement élues. Ils perturbent la paix et la sécurité, et l’économie en souffre horriblement. Alors le pays sombre dans des conflits, des larmes coulent, et ainsi l’ennemi se trouve une brèche pour entrer.

19. Au regard des moments combien difficiles que notre pays a traversés, plusieurs Burundais ont montré qu’ils aiment réellement leur pays. Ils sont restés solidaires et unis, de même que les Forces de Défense et de Sécurité, qui ont refusé de prêter l’oreille à ceux qui voulaient semer la division dans leur Corps en vue de faciliter le renversement des Institutions démocratiques, et que la Démocratie dont nous jouissons fort heureusement tombe à l’eau. Ces ennemis de la nation voulaient que le désordre s’établisse dans le pays , que les tueries reprennent à grande échelle et qu’ainsi l’on parvienne à leurs intérêts non avoués et rééditer les événements que l’on a observés en 1961, 1965, 1972, 1988, 1993, 2005, 2010, et tout récemment en 2015.

20. Ainsi donc, Burundaises, Burundais, nous devons rester attentifs, consolider à jamais notre Indépendance afin qu’elle ne puisse nous échapper par négligence.

21. C’est un fait, la vérité s’impose partout. Le Prince Louis RWAGASORE a vaincu, et lui et ses adjuvants ont gagné en passant par la voie des urnes. La Communauté nationale et internationale ont pris acte des résultats de ces élections, et le Burundi est devenu indépendant ; avec lui, le peuple burundais.

22. Nous devons le savoir tous et en faire un trait de notre culture, il est une chose que l’on doit respecter et faire respecter : la décision prise par le peuple en toute souveraineté. Bien plus, aucun Burundais qui a du cœur, aucun Burundais digne de son nom ne devrait jouer avec la souveraineté nationale, ou se montrer négligeant en cette matière, car l’Indépendance du Burundi a été chèrement acquise. Rappelons-nous aussi que cette Indépendance a passé par les élections au suffrage universel direct.

23. Il sied en effet de rappeler que la devise nationale est composée des trois principes : Unité, travail, Progrès. Il est donc des engagements que nous devons honorer, car c’est nous-mêmes Burundais qui l’avons décidé à l’heure de l’Indépendance.

Premièrement : être unis.
•Que les Burundais soyons effectivement « un » en tout, consolidant une unité indéfectible, au point que le désagrément de l’un fasse la tristesse de l’autre, car nous sommes tous fils et filles d’une même nation, le Burundi, et nous servons la même cause.
Deuxièmement : le travail.
•Nous devons retrousser les manches pour travailler, et nous montrer fiers d’un travail bien fait. Les fonctionnaires, les employeurs et employés des sociétés, les travailleurs du secteur privé, nous devons tous et chacun travailler avec conscience et détermination. De cette manière, nous aurons montré que nous renforçons notre Indépendance.
•Les travaux communautaires de développement, poursuivons-les avec assiduité ; multiplions la construction des infrastructures publiques, plantons les arbres au long des frontières communes avec nos pays voisins et sur toutes les pentes en vue de protéger l’environnement et nos sols arables.
•C’est pour cette raison que nous avons institué, à cette période du mois de Juillet de chaque année, un temps d’inauguration des œuvres réalisées, et profiter de cette occasion pour nous rappeler les engagements pris à l’heure de l’Indépendance de notre pays. Nous ferons cela durant 3 mois au niveau des Communes et des Provinces, depuis ce mois de Juillet jusqu’au début du mois d’Octobre.
Ces activités seront dans la ligne de la célébration du 54ème anniversaire de l’Indépendance du Burundi. Les œuvres à inaugurer approchent les 260, et elles sont constituées par des écoles, des centres de formation, des bureaux pour administratifs, des lieux du culte, des adductions en eau potable, des centres touristiques, des salles de réunions, des centres de santé, des hôpitaux, des plantations d’arbres, des villages de paix, des places du marché, des terrains de jeux, des usines de transformation, des routes que nous avons construites pendant les travaux communautaires, etc.
•Mais il ya des Provinces qui n’ont pas encore transmis la liste de leurs réalisations. Il s’agit de : Bururi, Cibitoke, Karusi et Kirundo. Ainsi donc, à travers tout le pays, cinquante et quatre œuvres les plus importantes (54) seront inaugurées par les principales Institutions de notre pays, à commencer par l’Institution de Son Excellence le Président de la République. Et nous adressons nos félicitations à tous les citoyens qui s’y sont employés.
•Dans le but de protéger et de consolider les bonnes coutumes et les mœurs qui ont caractérisé de tout temps le peuple Burundais, et particulièrement ceux qui nous ont fait arriver à l’Indépendance, le Gouvernement a introduit le Programme National d’Education et de Formation patriotique. C’est dans ce sens que Nous avons demandé à toute Province, à toute Commune, d’avoir une œuvre dédiée à l’Indépendance parmi celles qui seront présentées.
•Le Gouvernement a également institutionnalisé une journée de la fête communale qui rassemble tous les natifs d’une Province dans leur commune d’origine chacun, afin qu’ils partagent un verre, se réjouissent ensemble, et qu’ils évaluent leur action en faveur du développement de leur entité administrative. C’est l’occasion d’échanger sur leurs réussites et leurs échecs, de se compléter, et de fixer ensemble de nouveaux projets de développement de la Commune.
•Au Burundi, on rencontre encore des gens qui ont un comportement de colonialiste en commettant des injustices envers leurs employés. Ils ne se soucient pas de leurs frères et sœurs au travail, les malmènent, les terrorisent, portent contre eux de fausses accusations, les font chasser du travail, ou les poussent à l’abandon du service.
•Dans la démarche de décourager ce genre d’agissements, Nous allons mettre sur pied une cellule spéciale au niveau du Cabinet du Président de la République, qui sera chargée d’écouter et de faire rentrer dans leur droits tous ceux qui ont été lésés.
•Une autre forme de méchanceté que l’on observe ces derniers temps, elle concerne certains médecins et infirmiers qui ne respectent pas le serment qu’ils ont prêté. Ils refusent sciemment de recevoir et de soigner des malades qui viennent à eux, et il y en a même qui meurent à cause de cette « négligence ». Il faut que ces gens soient repérés et que des mesures soient prises dans les meilleurs délais, afin que cette criminalité disparaisse à tout jamais.
Troisièmement : Le Progrès

Le progrès le plus important devrait commencer dans les familles. Tous les Burundais devraient toujours se préoccuper du développement de leurs ménages, des familles et des associations.
•Nous demandons également aux Services Techniques de mettre sur pieds des mécanismes de protection des biens publics : les bâtiments, les véhicules, les motocyclettes, le matériel bureautique, etc., car si nous continuons à détruire nous-mêmes nos biens, nous ne parviendrons jamais au développement que nous avons nous-mêmes fixés.
•Il est vrai que nous avons acquis notre indépendance et que nous sommes en démocratie, mais nous avons encore pas mal de défis :
La production agricole insuffisante – même si cette année il y a eu un léger mieux-, la surpopulation, la corruption et la mauvaise gestion des deniers publics ; la discipline qui se perd de plus en plus dans les écoles, le chômage, la paresse, le non respect des horaires de travail, la diminution des aides extérieures, etc.
Bien plus, le développement d’un pays incombe en priorité à ses citoyens, tandis que les aides extérieures viennent pour appuyer les efforts intérieurs.
•Mais nous non plus nous ne croisons pas les bras. Nous poursuivons la mise en œuvre du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté, la sensibilisation des jeunes à travailler en associations, la promotion du travail pour lutter contre la pauvreté et la famine et atteindre les objectifs définis dans la Vision Burundi 2025. Tout cela constituera une base sur laquelle nous fonderons la définition d’une nouvelle vision du développement à long terme.
24. Nous voudrions vous rappeler que, dans l’histoire du Burundi, il y a eu des Burundais ingrats qui ont collaboré avec des étrangers qui voulaient replonger le pays dans l’esclavage et le colonialisme. Le même scénario s’est produit le 13 mai 2015, lorsqu’il y a eu tentative de renverser les institutions démocratiquement élues. Certains Burundais ont fait semblant d’ignorer l’importance de l’Indépendance et de la souveraineté nationale face à la Communauté Internationale.

25. Nous voudrions alors remercier les Forces de l’Ordre et tous les Burundais qui se sont mobilisés pour faire échouer le mauvais plan de ceux qui voulaient replonger le pays dans le chaos et dans des régimes tyranniques que nous avons relégué au passé. Nous voudrions également inviter les concitoyens qui semblent ignorer que le Burundi est un pays indépendant à sortir des ténèbres et aller à la lumière, pour qu’ils s’associent à leurs frères et sœurs dans l’édification de notre pays.

26. Avant de conclure, Nous voudrions vous donner quelques conseils :
•Encore une fois, Nous exhortons la jeunesse à se désolidariser d’avec ceux qui la désorientent et l’induisant en erreur tout en poursuivant leurs propres intérêts. Les jeunes devraient savoir qu’ils sont le Burundi d’aujourd’hui et celui des temps à venir.
•Nous appelons tous les Burundais à initier davantage de bonnes œuvres pour leur propre développement, à travailler en associations, et à promouvoir une propreté sans reproche, etc.
•Aux politiciens, Nous demandons de vivre selon les valeurs humaines et culturelles du pays. Que ce soit les plus capables qui occupent les premières places en ce qui touche à la politique des partis.
•Nous demandons aux Organisations non-gouvernementales œuvrant dans notre pays, qu’elles soient locales, qu’elles soient internationales, de travailler selon l’esprit de la devise du Burundi : Unité, Travail, Progrès.
•Nous lançons un appel à nos frères et sœurs qui parcourent le monde à longueur de journées en réclamant des sanctions contre leur patrie de se ressaisir, de revenir à la raison, de revenir au bercail, le Burundi notre mère Patrie à nous tous.
•Nous demandons aux Forces de l’Ordre ainsi qu’à tous les Burundais de poursuivre la lutte contre le terrorisme et la criminalité d’où qu’ils proviennent.
•Nous demandons à la Communauté Internationale et aux Gouvernements d’autres pays de continuer à respecter et faire respecter l’Indépendance et la souveraineté nationale du Burundi.
27. Pour conclure, Nous voudrions rappeler que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour que l’Indépendance nationale si chèrement acquise, jusque même au sacrifice suprême, ne nous échappe par mégarde. Nous appelons encore une fois tous les burundais à respecter la gouvernance démocratique et la souveraineté de notre pays.

28. En effet, nous, peuple burundais, nous avons choisi de mettre toujours en avant le dialogue et la concertation. Même aujourd’hui, un dialogue inclusif est en cours, à travers tout le pays et à l’extérieur, et un pas appréciable a été fait.

29. Levons-nous donc pour relever notre économie nationale ; disons : « Non ! » à la malversation économique, au détournement des fonds publics, ainsi qu’à toutes les pratiques qui ruinent notre économie. Enfin, controns tous ceux qui préméditent des actes de nature à replonger le pays dans le colonialisme.

30. Nous voudrions exprimer notre profonde gratitude envers les visiteurs qui sont venus de différents pays, pour se joindre à nous dans ces cérémonies marquant le 54ème anniversaire de notre Indépendance. C’est là un signe qui montre qu’ils soutiennent l’indépendance du Burundi et que ce sont des amis qui nous gardent à cœur. Nous remercions aussi les citoyens Burundais qui se sont retrouvés au chef-lieu de leur commune, à travers tout le pays, pour participer à la célébration de la fête de l’Indépendance.

31. Nous nous réjouissons du fait que le Burundi entretient de bonnes relations avec les pays voisins et les autres pays du monde. Ce qui importe le plus et auquel il faut toujours veiller, c’est de se respecter mutuellement comme des pays souverains, et de vivre ensemble, en complémentarité.

32. Nous lançons un nouvel appel aux réfugiés Burundais qui ont laissé leurs biens et leurs familles à cause des rumeurs et des histoires montées de toute pièce, pour qu’ils retournent tous au bercail, car beaucoup de leurs compagnons d’exil sont déjà rentrés et sont en train de célébrer gaiement la fête de l’Indépendance avec nous.

33. Nous voudrions adresser notre gratitude à toutes les personnes qui nous ont aidés à ramener la paix et à renforcer la sécurité, à ceux qui ont contribué à la réalisation de nos projets de développement, à ceux qui ont prié pour le Burundi en Esprit et en Vérité, ainsi qu’aux citoyens burundais qui ont retroussé les manches pour travailler dur, surtout dans le cadre des travaux communautaires. Tous ceux-là ont accompli un travail louable, c’est d’ailleurs à travers les bonnes œuvres que l’on consolide l’Indépendance.

34. Pour terminer, Nous voudrions réitérer nos souhaits de joyeux anniversaire à tous les Burundais. Célébrez cette fête en méditant sur le fait que l’Indépendance consiste à vivre librement dans son pays, à l’aimer et à le servir, faire en sorte que le pays et les citoyens se développent en même temps. Gardez à l’esprit et continuez à méditer sur le thème du jour : « Mobilisons-nous, renforçons et veillons sur notre indépendance en l’étayant par de bonnes œuvres ainsi qu’une cohésion sociale indéfectible. »

QUE DIEU BÉNISSE LE BURUNDI ET LES BURUNDAIS

JE VOUS REMERCIE.