Les perfidies, les conflits, les campagnes de diaboliser le Burundi ont été une réalité en 2016.
Pas à pas, je cherche à comprendre comme chacun d’entre vous les révélations diverses qui nous ont plongées dans des interrogations sur ces complots contre le Burundi.
L’acteur principal qui a su galvaniser l’opinion internationale dans leurs manipulations diverses s’appellent Maggy BARANKITSE et Louis Michel qui ont su conduire la communauté internationale dans des erreurs catastrophiques sur le Burundi.
Par des remises des prix à l’oreante, des groupuscules d’opposants ont su avancer et créer des groupes rebelles. C’est pour cela que je compte me servir de quelques références de l’année 2016 pour comprendre pourquoi le peuple burundais reste encore debout, sa seule fierté concerne que ce petit pays de l’Afrique centrale a eu la chance de résister et celui qui croit en Dieu n’a pas tort de dire merci mon protecteur pour toute cette année 2016.
Avant de plonger dans l’analyse des événements majeurs sur le Burundi, beaucoup d’acharnements en coulisse, beaucoup d’enquêtes en cachette pour trouver des failles à Bujumbura.
LA CHRONOLOGIE DES DIFFICULTÉS SUR LE BURUNDI EN 2016.
→ Le 6 janvier 2016, le médiateur dans le conflit burundais Yoweri Museveni fixe un prochain rendez-vous à Kampala pour le dialogue inter-burundais. Ce rendez vous au début du mois de janvier n’a pas bien marché car la présence du CNARED qui conteste l’élection de pierre NKURUNZIZA en 2015 n’est pas un bon départ. Comment peut-on s’asseoir ensemble avec quelqu’un qui te renie ? A-t-il plus de poids que toi pour s’imposer ? Le CNARED et les Sindumuja ont compris le piège. Le mois de février 2016 montre leur colère, leur nuisance. Un théâtre quotidien de victimes par des grenades et des coups de feu partout à Bujumbura dans les quartiers contestataires de Musaga, Ngagara, Nyakabiga, Jabe, Cibitoke, Mutakura. Malgré cela la communauté internationale croit au retour de la tranquillité au Burundi.
→Le 22 février 2016, le secrétaire général des nations unies Ban Ki-Moon visite le Burundi et trouve que les rumeurs d’un génocide depuis novembre 2015 à Bujumbura après l’attaque des camps militaires n’ont pas de fondement finalement. Des tutsi joyeux à Bujumbura, des Hutus joyeux ensembles sont venus l’applaudir.
→ Du 24 au 25 février 2016, une délégation de haut niveau de l’union africaine constituée des présidents du Sénégal, du Gabon, de la Mauritanie, de l’Afrique du sud et du premier ministre de l’Ethiopie, cela ne serait pas possible s’ils ne considéraient pas le président NKURUNZIZA Pierre avec le respect d’un président légitime qui discute avec eux au même titre contrairement à la folie de l’opposition radicale qui s’entête toujours de connaître cette vérité irrévocable pourtant les autres chefs d’Etats africains sont venus l’affirmer ouvertement ce jour et depuis ce jour c’est l’échec des radicaux opposants qui ne croient jamais au choix populaire dans une élection démocratique..
Malgré cette constatation, l’arrogance des opposants radicaux a continué dans la conception des dirigeants de l’Union Européenne car le 14 mars 2016, l’U E a suspendu officiellement son aide direct au gouvernement du Burundi. Malgré les décisions multiples, Bruxelles a décidé de maintenir intégralement son soutien financier à la population et son aide humanitaire en cherchant de garder un peu d’influence au Burundi.
Malgré la folie des uns, d’autres se sont repentis et quelques rebelles ont fait une révélation sur leurs actions blanchissant les forces de l’ordre. Il s’agit des assassins des 3 sœurs italiennes, l’incendie de T 2000, les fosses communes à Mutakura, tous les dossiers brûlants où la police étant dans le mur des accusations des opposants radicaux n’est plus mise en cause car dans ces mea culpa des rebelles repentis, des politiciens dont les Sindumuja et le CNARED les auraient induits en erreur par des manipulations ou l’argent des aides des organisations internationales.
→ Le 1 avril 2016, une résolution du conseil de sécurité 2279 décide l’envoi au Burundi de plusieurs centaines de policiers des Nations unies, le Burundi peut accepter une vingtaine de policiers désarmés selon le porte parole du gouvernement Philippe Nzobonariba. Dans sa déclaration du 13 avril 2016.
→Le 21 avril 2016, les pourparlers inter-burundais reprennent à Arusha sous le nouveau facilitateur Benjamin MKAPA désigné par les chefs d’état de l’EAC. Les membres du CNARED invités individuellement s’y présentent tandis que la plateforme menace d’en chasser ceux qui oseront s’y rendre. Une décision caduque du CNARED radical
→Le 18 mai 2016, le Docteur Jean Minani qui vient de destituer NYANGOMA Léonard de la présidence du CNARED monte au créneau en accusant NKURUNZIZA Pierre chef suprême de l’armée burundaise qu’une armée républicaine doit le chasser du pouvoir. Dans ce langage diabolisant le pouvoir au Burundi, Minani tombe dans la même logique de Marguerite Barankitse et Louis Michel
→ Le 21 mai 2016 à la basilique chez le père Marc Leroy dans l’espoir que l’opposition radicale galvanise l’opinion internationale, Maggy est récompensée par des remises des prix divers. C’est une stratégie sans doute pour financer l’opposition radicale burundaise à travers des prix. Des conférences de presse se sont multipliés dans l’espoir de convaincre les occidentaux dans l’espoir d’asphyxier l’économie burundaise sans oublier le gel du salaire des militaires en mission de paix en Afrique (Somalie, Centrafrique)
Parmi les conférenciers les plus déterminés, Louis Michel qui n’est pas un ressortissant burundais encourage les révoltes dans des débats politiques jusqu’à même vouloir influencer la révolte des militaires qui n’auront plus de salaire en Somalie. Marguerite Barankitse encouragé par Louis Michel et les remises des prix qu’il lui cherche dans le monde se croit comme l’ange Gabriel des opposants radicaux burundais. Elle se vante souvent je cite « Je vais rejoindre mes frères réfugiés au Rwanda pour fêter Noël avec eux. Je suis en colère mais pleine d’espérance, je sais que je dérange le pouvoir. En guise de rappel, sachez que Barankitse Marguerite a été contrait de quitter son pays le Burundi suite à un mandat d’arrêt qui aurait été déposé contre elle, accusé d’avoir aidé les putschistes militaires burundais en mai 2015.
Quant à Louis Michel, il fait l’éloge de Maggy depuis cette affaire et profitant des primes et applaudissements en 2016, Maggy a galvanisé les révoltes et les opposants violents. Par ces 35 nombreux prix et distinctions internationaux depuis 1998, par des doctorants honorifiques des universités catholiques, de Lille en 2011, de Louvain-la-Neuve en 2004, de duke university en 2013, des mains du président NKURUNZIZA Pierre qu’elle combat avec haine en 2013, eh bien le 24 avril 2016, elle a été le premier lauréate du prix aurore for awakening humanity à Everan en arménie sur le génocide.
→ Le 23 juin 2016, Toujours Maggy le pilier de l’opposition radicale a reçu un prix international Jean Rey à Helecine vers Jodoigne, en Belgique pour une leçon d’humanité, une leçon de vie, une leçon d’humilité selon Louis Michel son protecteur. Ces aides à Maggy ont pu renforcer les exilés récalcitrants en exil contre le Burundi qui ne veulent plus rentrer d’ailleurs.
Le 23 juin 2016 avec un montant de 25.000 Euros auquel il faut ajouter la levée de fonds issus de la tombola de cette soirée de gala, des étudiants d’une même ethnie tutsi ont pu continuer les études au Rwanda et d’autres bourses d’études en France et les hutus qui ont fui ont-ils eu la même chance pour les études ? Il reste d’autres qui n’ont pas encore la chance de venir dans les universités à Louvain-la-Neuve.
Pourquoi je m’attarde sur ces remises de prix à Maggy ? C’est par le fait que cela n’arrange que l’ethnisme aveuglant des Sindumuja et de la corruption au sein du CNARED. D’ailleurs quand elle a eu le prix international Jean Rey 2016 des mains de son altesse royale, la princesse Léa de Belgique, Maggy a été applaudi par l’ensemble des participants et par des remerciements endormants Maggy pour endormir les esprits a dit je cite « Ce soir j’aimerai que vous ayez ce cœur d’enfant ( un cœur d’enfant au Burundi signifie cœur naïf) Je vais vous appeler par Maman, Papa. Ma chère sœur, Maman s’adressant à la princesse Léa. Cher papa Louis Michel voici combien les manipulations ont pu jouer un jeu fatal en 2016 si tout le monde disait la vérité sur le Burundi, les sanctions multiples qui ligotent les burundais n’auraient jamais eu lieu.
→J’ignore si je termine sans vous fatiguer chers lecteurs qui suivent attentivement ces événements en 2016 sur le Burundi.
SANS ENTRER EN DETAIL CETTE FOIS_CI
Le 20 juillet 2016, un rapport accablant des organisations nationales et internationales des droits de l’homme accuse le Burundi d’un génocide rampant.
→Le 26 juillet 2016, le CNDD-FDD s’attaque aux organes des droits de l’homme dont Human Rights, Watch, Fidh, ligue Iteka, Amnesty international ces organismes qui restent amis du Rwanda, de Louis Michel, de Maggy, de Buyoya Pierre, de Bernard Maingain avocat du diable, de Pacifique NININAHAZWE, de Vital NSHIMIRIMANA, de Pierre Claver MBONIMPA etc. une grande famille qui se radicalise et qui avance les thèses d’un génocide au Burundi tout en préparant une opposition armée.
→Le 28 juillet 2016, le conseil de sécurité des nations unies adopte une autre résolution, l’envoie de 228 policiers onusiens, une proposition formulée par la France.
Le Burundi accuse l’ingérence de la France et des manifestations commencent à Bujumbura devant l’Ambassade de France et des occidentaux.
→Le 20 septembre, une enquête des trois experts onusiens menée du 15 avril au 30 juin 2016 est publiée accusant le gouvernement du Burundi et ses agents de graves violations et de préparatifs de génocide.
→Le 12 octobre 2016, la colère du gouvernement au Burundi donne raison à l’Assemblée Nationale qui adopte le retrait du pays de la C.P.I, les 3 experts sont déclaré persona non grata au Burundi.
→En novembre 2016, l’opposition radicale se donne rendez-vous à la Haye devant la C.P.I pour influencer la décision de mener une enquête sur le Burundi et pouvoir accuser le gouvernement de génocide. Maître Bernard Maingain participe à ces manifestations et tout le monde s’imagine s’il est finalement dans l’opposition burundaise en exil alors qu’il est avocat belge.
→Tout le mois de novembre 2016, une grande annonce enflammée des médias sur la volonté de l’U.E de ne plus faire transiter les salaires des soldats burundais engagés dans l’Amison par les caisses de l’Etat.
Le gouvernement burundais révèle que non seulement l’U.E a menti sur ses engagements envers les missions de paix en Afrique, mais aussi que le Burundi va porter plainte ou risque de retirer ses militaires en mission de paix en Afrique.
→Le 28 novembre 2016 avant la visite à Bujumbura du facilitateur MKAPA, des individus tendent un piège au Convoi qui transportait le porte parole de la présidence Willy Nyamitwe qui rentrait chez lui.
→Le 9 décembre 2016 après la visite du facilitateur à Bujumbura, il déclare que le mandat de Pierre NKURUNZIZA est légal et légitime et que ceux qui contestent cette réalité deviennent des fous.
Le CNARED le récuse en l’accusant de partialité et demande un autre médiateur mais entre temps l’ancien président NTIBANTUNGANYA Sylvestre opte rentrer au pays en quittant la direction du CNARED de Bruxelles. D’autres membres du comité directeur du CNARED créent une asbl agréée au Moniteur belge en devenant apolitique et cela risque de saper l’effort de guerre des récalcitrants aveuglés par le retour à une guerre civile en 2017 au Burundi. Entre temps aussi le Frodebu commence à agir contrairement à la décision du président du CNARED Minani qui prône la désobéissance au facilitateur du dialogue inter –burundais et cela risque de compliquer la cohésion de ces opposants radicaux.
En conclusion pour la fin de l’année 2016, le président pasteur NKURUNZIZA Pierre que j’avais comparé à JOB de l’ancien testament diffuse un message qu’il a eu dans ses révélations. Un feu de Dieu qui va purifier le Burundi en 2017. Et les missionnaires comprendront sans doute que ce n’est pas un feu violent qui consume l’espèce humaine.
La vérité passe dans le feu sans être consumé par lui. Nos ancêtres n’ont pas eu des gens qui disent le contraire de cette vérité. Par le feu de Dieu peut-être selon Le message prophétique de NKURUNZIZA, le feu de Dieu va désarmer ceux qui rêvent la guerre et tous les fils ou filles burundais vont rentrer au bercail malgré la folie des uns quand les occidentaux vont sans doute abandonner, n’ayant pas des revendications d’une juste cause en 2017. Wait end see.
NIYONGABO Philippe
Journaliste indépendant.