JUSTE APRES SON ACHARNEMENT CONTRE L’INDEPENDANCE DU BURUNDI,
Le Haut-Commissaire de l’ONU, chargé du respect des Droits De l’Homme, a décidé de ne pas renouveler son mandat.
Par Jérôme NDIHO,
(Traduit du Journal Intumwa N°181 du 30 sept. 2017 par Dr. NIZIGIYIMANA Désiré Louis).
Tant qu’on est encore dans la période autour du 20 décembre 2017 qui marque le refus de renouvellement du mandat du Haut-Commissaire de l’ONU, chargé du respect des Droits de l’Homme, le Jordanien Zeid Ra’ad Al HUSSEIN, il importe de rappeler son acharnement contre l’indépendance et l’intégrité de la République du Burundi depuis le putsch manqué du 13 mai 2015. C’est ainsi que M. Al HUSSEIN termine l’année 2017. Dans cette sale besogne, il était soutenu par l’Union Européenne.
Les mensonges de la commission de Zeid Ra’ad Al Hussein ont été démasqués
La Commission de l’ONU, chargée d’enquêter sur le respect des Droits de l’Homme au Burundi et mise en place par le Haut-Commissaire, Zeid Ra’ad AL HUSSEIN, affirme n’avoir jamais eu la permission d’entrer au Burundi pour enquêter. Néanmoins, cette commission a produit un prétendu rapport dont la crédibilité reste, ipso facto, douteuse d’autant plus que la commission en question n’a pas réalisé ses enquêtes pouvant justifier ses accusations portées contre le Gouvernement du Burundi.
Les accusations de cette commission dirigée par Fatsah OUGERGOUZ, un ressortissant d’Algérie, sont des rumeurs que l’on a collectés des opposants radicaux contre le pouvoir de Bujumbura ; ceux qu’on appelle communément «Sindumuja». La plupart de ceux-là se sont refugiés en Europe, surtout en Belgique, et dans d’autres pays limitrophes du Burundi, particulièrement le Rwanda qui a déjà manifesté son soutien à ceux qui veulent déstabiliser le Burundi. Cette commission collecte les autres mensonges via les messages des medias sociaux véhiculés par les opposants au pouvoir burundais qui sont au Burundi ou à l’étranger.
La mission de la commission en question
Cette commission a été mise en place le 30 septembre 2016 par le décret numéro 33/24 du conseil des Nations Unies chargée du respect des Droits de l’Homme. La commission a été mandatée pour conduire des investigations sur le respect des droits de l’homme au Burundi à partir du 25 avril 2015. Cette commission devait examiner et prouver si certains délits commis sont potentiellement des crimes contre l’Humanité. Cette commission devait aussi mettre la lumière sur les potentiels responsables des crimes. La commission en question a été mise en place en bravant les protestations des autorités burundaises qui soulignaient que cela violait les règles en vigueur suite aux rapports de forces de l’Union Européenne.
Les mensonges grossiers, véhiculés dans le prétendu rapport de cette commission, accusent le Burundi d’éliminations extrajudiciaires, d’arrestations et incarcérations arbitraires, de disparitions, de tortures ainsi que de viols de femmes. Pour ce qui concerne les disparitions, nous vous rappellerons qu’il y a des personnes derrière M. Pacifique NININAHAZWE qui mentent à certain citoyens burundais prétendant qu’ils ont obtenu pour eux la possibilité de les amener en Europe ou aux Etats-Unis. Ces prétendus « bienfaiteurs conseillent » à leurs victimes d’accepter de disparaitre et d’être annoncées comme porté disparus. Ces hommes de NININAHAZWE annoncent ensuite que ces personnes « disparues » ont été emportées par des agents du Service National de Renseignements. Certains parmi ces personnes qu’on trompe de vouloir les amener à l’étranger sont tuées ; puis leurs bourreaux annoncent au monde que c’est le Service National de Renseignements qui est responsable de ces disparitions. Pour d’autres, on entend par après qu’ils sont déjà arrivés en Europe ou aux Etats Unis entrain de demander l’asile. Il y en a d’autres que l’on annonce comme disparus alors qu’il sont en prisons ou sont dans les pays limitrophes du Burundi ou dans d’autres pays de la Région des Grands Lacs Africains.
Cette commission d’enquête, disions-nous, a avoué que ses membres n’ont jamais été au Burundi. Elle a fini par reconnaître que le contenu de son rapport a été collecté à partir des déclarations des opposants au pouvoir burundais comme signalé ci-haut. Néanmoins, cette manière de conduire des investigations ne répond pas aux normes car on ne peut pas écouter les accusations d’un seul côté sans écouter la partie incriminée.
En plus, ce rapport accuse le pouvoir burundais d’avoir fermé quatre stations de radios indépendantes depuis avril 2015. Le rapport avoue en même temps que la Radio Isanganiro a été rouverte. Ce qui est étonnant dans ces accusations est que ledit rapport ne mentionne jamais que ces stations de radios ont été fermés parce qu’elles ont collaboré le 13 mai 2015 avec les putschistes dans leur tentative de renverser les institutions élues par le Peuple burundais. Quant à ces journalistes pour lesquels le rapport prétend que le pouvoir burundais les a exilés, la vérité c’est qu’ils travaillaient dans ces stations fermées.
Le prétendu rapport reproche à l’Etat Burundais de ne pas respecter la liberté de mouvement en introduisant une procédure de contrôle de ceux qui habitent dans les familles. Cette procédure recommande à toute famille de détenir un cahier dans lequel on inscrit les membres de la famille ainsi que les visiteurs. Cette mesure vise à renfoncer la sécurité. Critiquer cette mesure revient à refuser que le Burundi se protège contre les potentiels malfaiteurs qui essaieraient de se dissimuler dans la population.
Cette commission de M. AL HUSSEIN, dirigée par M. OUGERGOUZ, a aussi menti en soutenant que les partis politiques de l’opposition ne sont pas autorisés de tenir des réunions en toute liberté ; ou même organiser leurs activités au Burundi. Cela est un mensonge éhonté. Il est de notoriété publique que les partis agréés au Burundi tiennent leurs réunions sans aucune entrave.
D’autres accusations mensongères disent que le Burundi ne punit pas les malfaiteurs. Et pourtant, les prisons du Burundi sont plein de ceux qui sont punis pour leurs délits ou crimes. Même les policiers sont punis et emprisonnés quand ils commettent des crimes. Les policiers qui sont incarcérés se comptent par centaines. Il y a même des militaires qui sont emprisonnés. En plus, l’Assemblée Nationale du Burundi a déjà mis en place une commission chargée de conduire une investigation sur le bien-fondé des accusations contenues dans ce rapport. Cette commission devra produire son rapport dans un délai de trois mois à compter de sa création.
Bien que la grande partie du contenue dudit rapport est basée sur les mensonges, il faut tout de même apprécier que le rapport a bien souligné que « l’Etat du Burundi n’a jamais eu l’intention de perpétrer un génocide ». Cela revient à dire que sur ce point particulier, cette commission a démenti les accusations de M. Léonce NGENDAKUMANA, Vice-président du FRODEBU, qui, en 2014, en connivence avec les collaborateurs de l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Parfairt ONANGA ANYANGA, prétendait que « l’Etat du Burundi était en train de préparer un génocide contre les Tutsi ».
Ceux qui sont accusés par la commission de Fatsah OUGERGOUZ.
Cette commission incrimine le Service National de Renseignements, la Police, l’Armée, les jeunes affiés au parti au pouvoir – Imbonerakure –, et même l’Administration. De prime abord, cette commission vise à diaboliser tous ceux qui ont combattu et battu ceux qui voulaient renverser le pouvoir mis en place par le Peuple burundais. Cependant, le contenu du dudit rapport atteste que, les insurgés contre la candidature de son Excellence Pierre NKURUNZIZA, bien que les lois en vigueur au Burundi le lui permettaient, ont eux aussi violés les droits de l’homme en collaboration avec les groupes armés. Le rapport, en question, ne donne aucune précision sur ceux-ci. Par ailleurs, le rapport souligne que ce qui a aggravé cette crise sont les manifestations violentes d’avril 2015, la tentative de coup d’état du 13 mai 2015, les attaques contre quatre camps militaires le 11 décembre 2015 à Bujumbura ; et à Kayanza en Juillet 2015 ; mais le rapport ne précise pas les responsables de ces crimes. De tout ce qui précède, il devient évident que cette commission est un instrument des colonialistes qui voulaient changer le pouvoir au Burundi.
Manipulation de Fatsah OUGEURGOUZ par le Major Pierre Buyoya, ancien Président de la République du Burundi.
Selon Radio Bujumbura Internationale, qui émet en ligne sur le site www.bujumbura.be, le président du Parti FNL du Burundi, M. Jacques BIGIRIMANA, a livré le 19 septembre 2017 ce qu’il avait recueilli par son investigation dans la ville de Genève. Il disait que « M. Fatsah OUGERGOUZ aurait une copine burundaise tout en conduisant les investigations sur ce que sa commission a appelé les crimes odieux qui auraient été commis au Burundi. Selon la plupart des informations recueillies à Génève, cette copine serait une proche du Major BUYOYA. On peut donc comprendre que M. OUGERGOUZ ne pouvait avoir de cette copine que des informations biaisées qui ne visaient que salir les dirigeants burundais que le Major BUYOYA n’a pas pu destituer par la force » M. BIGIRIMANA a donné comme preuve le fait que « Le Major BUYOYA emploie ladite copine à Bamako dans son bureau ». M. BIGIRIMANA d’ajouter que « si, au moment de cette déclaration, elle n’est pas venue à Genève, c’est qu’elle est à Bamako dans le bureau du Major Buyoya ». Dans son témoignage, M. BIGIRIMANA de préciser que la copine en question est bien connue et habite à Genève. Il a ajouté que les témoignages qu’il a lui-même recueillis attestent cette vérité. Selon M. BIGIRIMANA, il serait douteux que cette commission dirigée par M. OUGERGOUZ, copain de cette Burundaise membre des Sindamuja, puisse produire un rapport impartial, vue la source d’informations recueillies provenant principalement des opposants radicaux (Sindumuja) qui accusent le pouvoir burundais de tous les maux, et qui en plus collaborent avec le Major BUYOYA. M. BIGIRIMANA conclut en disant que la vérité sera mise au grand jour à propos des mensonges qui entoure le contenue dudit rapport.
Comment les projets de cette commission ont échoué :
Les représentants des 46 pays, qui composent le conseil chargée du respect des Droits de l’Homme à l’ONU, ont adoptés deux résolutions divergentes à propos du Burundi dans leur conseil du 28 au 29 septembre 2017 à Genève. La première résolution, qui soutenait le Burundi, a été exposée par les représentants des pays africains le 28 septembre. Ils ont proposé une commission d’enquête sur le Burundi avec une collaboration obligatoire avec la justice burundaise.
La deuxième résolution hostile au Burundi a été exhibée par les représentants des pays Européens le lendemain de l’adoption de la deuxième résolution. La deuxième résolution proposait la prolongation du mandat de la commission dirigée par M. OUGERGOUZ pour une année. « Cette mesure ne sera jamais acceptée par le Gouvernement du Burundi », a déclaré le Porte-Parole du Gouvernement, M. Philippe NZOBONARIBA .
En somme, le projet de livrer certains dirigeants burundais à la Cour Pénale Internationale de La Haye a complètement échoué ; et cela fut un échec cuisant pour Zeid Ra’ad AL HUSSEIN et ses alliés. Le cas du Burundi a sûrement contribué à sa décision « de ne pas postuler à un deuxième mandat de quatre ans » car, sommes toutes, un tel cas a rabaissé sa crédibilité.