Le Burundi abrite la session du comité africain d’experts sur le bien-être de l’enfant

Le Burundi abrite à Bujumbura du 08 au 10 novembre 2021, la session du comité africain d’experts sur le bien-être de l’enfant. Cette session vise la discussion des règles et procédures du comité et des groupes de travail, informer les participants sur leurs rôles, mandat et responsabilités. Le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a rehaussé de sa présence les cérémonies d’ouverture de cette session.

Durant les trois jours, la réunion se focalisera sur la vue d’ensemble de l’union africaine et ses organes politiques, les activités et relations fonctionnelles avec le comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant. Les participants se pencheront sur le règlement intérieur révisé de ce comité, les directives pour l’élaboration des rapports des États parties, les directives sur l’examen des communications. Il sera également question du choix du thème de la commémoration de la journée de l’enfant africain, de l’organisation de la réunion préparatoire du groupe de travail sur les enfants handicapés, la réunion préparatoire du groupe de travail sur les enfants et les entreprises.

Dans son discours, le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a indiqué que le Burundi reconnait en matière de promotion et de protection des droits, la place éminemment importante réservée à l’enfant. Le gouvernement a pris par conséquent des mesures qui assurent sa protection et son bien-être en témoigne la ratification sans réserve de la charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant intervenue le 28 juin 2004 ainsi que les dispositions contenues dans la loi fondamentale du Burundi en matière de protection des droits de l’homme en général et ceux de l’enfant en particulier, a-t-il ajouté.

Le Premier ministre Alain Guillaume Bunyoni a précisé que le gouvernement du Burundi continue à ancrer son action dans de nouvelles propositions et d’adoption de lois ; il s’agit notamment du code de protection de l’enfance en voie d’adoption. Et sur le plan institutionnel, un cadre favorable au respect des droits de l’enfant a été renforcé notamment avec la création depuis 2011, du département de l’enfant et de la famille au sein du ministère en charge des droits de la personne humaine, la mise en place du forum national des enfants au Burundi, l’unité de police spécialisée chargée de protection des mineurs, une cellule de la protection judiciaire de l’enfant au sein du ministère de la justice.

Alain Guillaume Bunyoni n’a pas manqué de rappeler que les enfants de moins de 5 ans continuent de bénéficier la gratuité des soins et la gratuité de la scolarité pour les élèves du cycle fondamental.

Le premier ministre a annoncé que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour que les engagements pris soient honorés dans la mise en œuvre de la charte africaine sur les droits et le bien-être de l’enfant ratifié par le Burundi sans réserve et tout cela en s’appropriant l’agenda 2040 pour les enfants en Afrique, a souligné Alain Guillaume Bunyoni.

Quant au ministre en charge des droits de la personne humaine, une stratégie de prévention du phénomène des enfants en situation de rue et de leur réintégration communautaire, un guide de fonctionnement et d’orientation des familles d’accueil volontaires et des enfants réunifiés ainsi qu’une étude de mise en place de la politique nationale de protection des enfants contre les violences, l’exploitation, la discrimination, l’abus et la négligence sont en train d’être élaborés. La session du comité africain d’experts sur le bien-être de l’enfant durera trois jours du 08 au 10 novembre 2021.

 
Par BIGIRIMANA Raphaël