Au cours de ces assises le constat a été que le monde entier se lève pour trouver une solution au problème de changements climatiques, avec des conséquences néfastes sur la santé humaine et l’alimentation.
Les pays industrialisés qui contribuent énormément aux changements climatiques ont accepté que les pays en voie de développement, qui subissent les conséquences des changements climatiques sans en être responsables, doivent être soutenus.
Pour le cas du Burundi, a dit le Président Ndayishimiye, c’est un petit pays, mais qui se trouve dans une vaste région, comprenant, les lacs Kivu et Tanganyika, la rivière Rusizi, le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, la Zambie, la RDC etc. Des fonds destinés aux pays de la région dont le Burundi fait partie existent pour les aider à faire face aux changements climatiques. Des consultations devront continuer à se tenir pour voir comment le Burundi comme les autres pays puissent bénéficier de ces moyens .
Au niveau interne, le Chef de l’Etat déplore que les burundais prennent encore à la légère les questions environnementales. En témoigne la persistance de la pratiques des feux de brousse, ou, encore, l’enlèvement ou le non entretien des arbres plantés dans le cadre du programme national de protection de l’environnement »’Ewe Burundi urambaye ».
Pour aider les burundais à inscrire la protection de l’environnement dans les priorités nationales, le Chef de l’Etat a recommandé au ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, de préparer une conférence sur les questions environnementales.
En marge des travaux de la COP27, le Président du Burundi a mené des contact avec d’autres personnalités.
La rencontre avec le Secrétaire Général des Nations Unies Antonio Guterres, a été centrée sur la paix dans la région et le développement du Burundi.
Concernant la paix dans la région, le SG des NU a soutenu l’implication du président burundais et président en exercice de l’EAC dans la paix à l’Est de la RDC. Antonio Guterres a promis d’examiner la possibilité de participer lui-même au sommet de la CIRGL prévu au mois de février 2023. Le chef de l’Etat a fait des consultations sur la paix à l’Est de la RDC. A l’issue de ces consultations avec des chefs d’Etats, il a été décidé que les pays concernés puissent envoyés des experts auprès du facilitateur à Nairobi au Kenya.
Quant au développement du Burundi, le SG des NU, Antonio Guterres a promis au Chef de l’Etat Burundais Evariste Ndayishimiye, de plaider auprès de la Banque Mondiale et du FMI, pour que ces deux institutions, s’implique davantage dans le développement du Burundi.
Le Chef de l’Etat a eu également un entretien avec le Président de Somalie, un pays où le Burundi, est impliqué, dans le maintien de la paix.
Le numéro un burundais, a eu également un entretien avec son homologue Égyptien Abdel Fattah Al Sissi. Ils ont échangé sur les domaines de coopération bilatérale convenus entre le Burundi et la République arabe d’Egypte. Le Président égyptien a promis à son homologue burundais de construire l’ambassade du Burundi en Egypte, un appui salué par le Président Evariste Ndayishimiye, parce que le Burundi, ne devra plus payer les loyers pour son ambassade en Egypte.
