BUJUMBURA (Xinhua) – Le deuxième vice-président burundais Gervais Rufyikiri a procédé jeudi au lancement des travaux de la Plateforme Nationale du Système d’Informations Géomatiques (SIG) destinée à identifier des difficultés et des incohérences techniques se rapportant aux données géographiques du Burundi.
« La Plateforme Nationale SIG se présente comme étant le tremplin idéal pour l’identification des difficultés et incohérences techniques se rapportant aux données géographiques du Burundi ; elle réfléchit et propose des solutions possibles à y apporter. Elle est en d’autres termes un espace d’échanges techniques entre les utilisateurs des données géographiques », a souligné M. Rufyikiri.

Il a mis en exergue les difficultés les plus saillantes, à savoir le manque de données, notamment les limites administratives, les routes, les rivières et autres ; les données qui ne sont pas mises à jour dans les délais nécessaires ou alors la carte topographique ; les disparités entre les types de fichiers utilisés par rapport à la diversité des logiciels utilisés et l’ inexistence des données quant aux limites des quartiers urbains.

L’initiation de la Plateforme Nationale SIG a été dictée par le souci de construire une infrastructure nationale des données spatiales du Burundi qui est un ensemble d’outils organisationnel, technique, normatif, institutionnel permettant notamment la production, la mise à jour, l’accès et l’utilisation efficace et efficiente de données et informations spatiales.

La Plateforme Nationale SIG est composée des membres du Comité Technique National SIG, de tous les points focaux désignés au niveau de chaque ministère, des représentants et techniciens des institutions publiques et privés ayant signé une convention d’ échange de données avec le Bureau de Centralisation Géomatique ainsi que des experts en matière de gestion des données géographiques.