Dans les provinces du Nord, le 2ème Vice-président du sénat Cyriaque Nshimirimana estime que les membres des conseils communaux ont besoin d’un renforcement de capacités sur le manuel de procédure administrative et financière de la commune, un renforcement de capacités sur la loi communale et sur le guide de l’élu local.
Il a expliqué qu’à l’exception du président du conseil communal et son Vice-président ainsi que l’administrateur communal qui ont reçu une formation sur ces outils d’administration, les membres du conseil communal ne sont jusqu’à présent formés. « Cela a tendance à inciter les membres des conseils communaux à ne pas s’entendre avec les administrateurs communaux car ils ne savent pas quel est le cahier de charge du conseil communal et quel le cahier de charge de l’administrateur communal.
Ce qui entraine souvent des chevauchements, l’un tendant à accomplir les missions de l’autre, et cela crée des malentendus », a souligné le 2ème Vice-président du sénat.
Un autre défi constaté est lié au fait que les membres des conseils communaux qui habitent loin des communes qu’ils représentent éprouvent des difficultés de participer dans les réunions des conseils communaux par distance, par moyens de déplacement non sûrs et par l’insuffisance du jeton de présence qui ne permet pas de payer le ticket aller-retour.
Le dernier défi constaté, selon le 2ème Vice-président du sénat concerne certaines activités de la commune qui ne sont pas incluses dans les PTBA communaux.
Cela entraine des problèmes pour les administrateurs communaux de les ménager, car ça exige une révision budgétaire ce qui est difficile avec l’approche budget-programme. A ce sujet, le 2ème Vice-président du sénat a promis de soumettre cette question à leur hiérarchie pour une meilleure solution.
Le 2ème VP du sénat conseille aux administrateurs communaux de consulter chaque fois le manuel de procédure administrative et financière de la commune et la loi communale.
En cas de difficulté, il les invite à contacter le bureau du conseil communal pour qu’ils puissent avoir une lecture commune et à être en contact régulier avec les gouverneurs des provinces pour certaines orientations.