Au coin de pêche Kajaga, la Regideso a déjà commencé l’adduction d’eau potable et les pêcheurs s’organisent pour avoir des latrines parce que celle qu’ils avaient a été détruite suite à la montée des eaux du lac Tanganyika.
Au site des déplacés de Kinyinya 2 la Croix Rouge et la Police Nationale y apportent de l’eau potable parce que l’eau de la Regideso est insuffisante et irrégulière.
Mais selon le président de la PFN-PRGC, Anicet Nibaruta il y a d’autres actions nécessaires à mener: à l’ECOFO Cibitoke 1 et même dans d’autres écoles comme le lycée du lac Tanganyika, très peuplées, il faut construire d’autres latrines et entretenir celles qui existent.
En zone Buyenzi et même dans d’autres quartiers, il y a des gens qui déversent les matières fécales dans les caniveaux, ce qui peut entraîner des contaminations des eaux des rivières et du lac et causer des maladies.
La PFN-PRGC interpelle l’administration à arrêter ces pratiques dangereuses pour la santé de la population. Dans les localités de Kinyankonge entre Kinama et Buterere, les gens ont construit de manière anarchique, sans viabilisation préalable. Conséquences, les eaux ne coulent pas comme il faut, les gens ne parviennent pas à creuser des latrines. La PFN-PRGC interpelle le ministère en charge des infrastructures, via l’OBUHA, à entreprendre des actions de viabilisation de ces localités.