Le Chef de l’Etat qui se veut être un modèle dans la révolution agricole au Burundi a fait des forages pour avoir de l’eau, et utilise des pistolets-arrosoirs pour l’irrigation de ses champs pendant la saison sèche. Pour pouvoir produire beaucoup et avec peu de moyens, le Président de la République cherche actuellement à basculer vers une agriculture mécanisée. Pour autant, le Chef de l’Etat dispose des machines et des outils agricoles comme les binettes à roue, les binettes manuelles, les planteurs et les transplanteurs qui, quoi que manuels, réduisent sensiblement le nombre d’ouvriers et la durée de la besogne.

Dans cette même ferme de Bugendana, Prosper Nsengiyumva chargé du suivi des tomates cultivées en serres sur 9 ares pendant cette saison sèche, fait savoir que cette technique est très avantageuse en ce qui concerne la production et la protection de cette culture contre les aléas climatiques. Ce technicien agricole précise que ce champ de tomates qui s’étend sur 9 ares pourra produire au moins 50 tonnes de tomates. Il a également révélé que le Chef de l’Etat a un projet de transformer ces tomates-fruits en tomates conservables dans des boites.

Et sur la colline Murayi en commune de Giheta, le Chef de l’Etat y pratique aussi un élevage de bovins, de chèvres et de moutons et une culture intensive de maïs et de courges.

Sur ce même site, le Président de la République a entamé le processus de production du biogaz à partir de la bouse, un gaz méthane qui sera utilisé pour la cuisson et qui alimentera aussi des groupes électrogènes pour produire de l’électricité. Cette innovation aura un triple avantage, notamment celui de limiter le déboisement et de protéger l’environnement, celui de fournir de l’énergie pour la cuisson ainsi que la fourniture de l’éclairage électrique.

Il sied de signaler que ce gaz pourra aussi être vendu à quiconque voudra s’en servir.

 

Par NYANDWI Dieudonné