Dans son allocution prononcée à cette occasion, le Chef de l’Etat a rappelé les Burundais de renforcer l’éducation des enfants en familiale, de revaloriser et sauvegarder la culture burundaise car, “Un peuple sans culture est comme un arbre sans racines” a-t-il souligné.
Le Père de la Nation a en outre indiqué que le travail ennoblit l’homme. Tout le monde doit manger à la sueur de son front et celui qui ne travaille pas ne devrait pas non plus manger. “Nos ancêtres avaient si bien compris l’avantage de travailler en coopérative pour augmenter la production car l’Union fait la force. Si les Burundais aspirent au développement, ils doivent s’inspirer de leurs aïeux et travailler en coopératives », a poursuivi le Numéro Un Burundais.
Le Chef de l’Etat a aussi insisté sur le fait que les anciens Burundais savaient que nul ne peut prétendre tout connaître ou s’auto-suffire. C’est pour cette raison qu’ils disaient que l’«oiseau qui n’a jamais quitté son tronc d’arbre ne peut savoir qu’ailleurs, il y a du millet». Ainsi, ils allaient apprendre dans d’autres lieux ou y chercher ce dont ils ont besoin. Il revenaient alors mettre les acquis au profit de leurs familles et de leur pays . De surcroît, les Burundais doivent toujours apprendre et faire des recherches pour arriver au développement souhaité.
A cet effet, Son Excellence Evariste NDAYISHIMIYE a rappelé tout leader à aimer les autres, à être de bon modèle en tout et à avoir des objectifs spécifiques bien définis qui conduisent les citoyens dont il est responsable à la vision du Burundi, Pays émergeant en 2040 et développé en 2060.
Le Chef de l’Etat a de plus insisté sur l’élevage du lapin, une activité peu coûteuse mais très rentable et a saisi cette opportunité pour inviter tout Burundais à pratiquer cet élevage pour avoir de l’argent.
Le Chef de l’État a terminé son allocution en réitérant son appel à tous les Burundais d’avoir toujours le sens du Secret d’Etat basé sur le respect de Dieu, le respect de l’autorité, l’Unité des Burundais, l’entraide et l’amour du travail.
La Présidence