« Renforcer la production des statistiques officielles en modernisant les écosystèmes des données statistiques pour renseigner les indicateurs de la vision ’’Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060’’ », tel est le thème choisi cette année pour la célébration de cette journée.
Le directeur général ad interim de l’INSBU, Nicolas Ndayishimiye affirme que depuis la promulgation de la première loi numéro 1/17 du 25 septembre 2007 portant organisation des systèmes statistiques au Burundi avec des textes d’application, des réformes de l’Institut des Statistiques d’Études Économiques du Burundi, ISTEEBU à l’époque, une deuxième réforme a été faite pour devenir INSBU.
Après la mise en place d’un cadre légal, le directeur général a.i, fait savoir que le gouvernement du Burundi, depuis 2012, a mis en place des services statistiques ministériels centraux chargés de la proposition des services statistiques ministériels en vue d’épauler l’ISTEEBU ou l’INSBU actuel dans la production et la diffusion des données statistiques dans tous les domaines de la vie du pays.
Toutefois, Nicolas Ndayishimiye fait savoir que des défis ne manquent pas : « Pouvoir raccourcir la publication de certaines données et produire des données infra annuelles et conjoncturelles reste le chantier sur lequel nous nous focalisons maintenant » précise-t-il.
Selon lui pour qu’il y’ait une planification efficace basée sur des faits réels, les statistiques doivent donner et la situation de base, et la situation à mi-parcours, et la situation de fin de tel programme ou projet élaboré.
Une ligne budgétaire a été prise en 2019, ce qui est un pas important pour lui. Et de dévoiler qu’avant 2019 les services existaient mais n’avaient pas les moyens pour travailler.
Par Stanislas Kaburungu (Iwacu)